Olivier H.

Manchette, Headline Doug

Dupuis

22,00
Conseillé par (Libraire)
25 novembre 2014

Une adaptation magistrale du polar de Manchette

Aimée Joubert est une très jolie femme qui débarque un jour à Bléville, une petite ville de l’Est de la France où les notables nagent en eaux troubles. L’ambiance est glaçante, les dialogues savoureux. Une galerie de portraits où personne n’est épargné. Le notaire, le pharmacien, le libraire, le journaliste… A qui se fier ? A lire à l’aube.
Une adaptation magistrale d’un roman de J.P Manchette, le maître du roman noir des années 70 et dessiné tout en nuances par Cabanes.
Olivier

Conseils à l'usage de ceux qui souhaitent publier un premier roman (et qui pourraient bien y parvenir)

Flammarion

13,00
Conseillé par (Libraire)
1 septembre 2014

Coup de coeur d'Olivier

On y apprend énormément de choses dans ce livre de 170 pages découpé en petits chapitres : Des débuts, de la lecture, les premiers pas, présenter son manuscrit, cuisine interne, de la promotion, le libraire, la critique littéraire, le bizutage, le deuxième roman...

C’est drôlement bien écrit et truffé de citations, de bons mots, et d’expériences vécues. Sous la plume d’Alexandre Vialatte en particulier (page 19) à propos du classement des livres dans une bibliothèque. Ce petit guide qui en est un sans en être un s’adresse aussi bien aux écrivains en herbe qu’aux amateurs de littérature.

Humour et impertinence garantis.

Conseillé par (Libraire)
1 septembre 2014

Coup de coeur d'Olivier

Le deuxième roman du jeune romancier Aurélien Bellanger était très attendu après le succès de «la théorie de l’information » paru à la rentrée 2012 : L’histoire de Pascal Ertanger (En réalité Xavier Neel, créateur de free) brillant adolescent épris d’informatique.

« L’aménagement du territoire » n’est pas un « Un titre de Que-sais-je » mais un vrai roman qui met en scène notre histoire contemporaine et la géographie de l’aménagement du territoire vu sous le prisme de deux familles d’industriels épris de politique, d’économie, de technologie ...dans un petit village près de Laval, Argel.

L’apocalypse n’est pas loin. Et Le pari est réussi.

Conseillé par (Libraire)
12 juillet 2014

Coup de coeur d'Olivier

Normalienne agrégée de philosophie et auteur de L’École, l’Église et la République, La République des instituteurs, Varennes, la mort de la Royauté, Composition française, Retour sur une enfance bretonne ou La Cause des livres, Mona Ozouf consacre la plupart de ses ouvrages à la révolution française et à l’école républicaine. Nouvelle démonstration avec ce Jules Ferry, qui se présente davantage comme un lumineux essai politique qu’une biographie pur sucre. Né en 1832 à Saint-Dié dans les Vosges, député des Vosges, maire de Paris, ministre de l’Instruction publique et président du Conseil, le Lorrain aura exercé une influence considérable sur la vie politique française jusqu’à sa mort en 1893. L’ouvrage s’avère un complément indispensable à qui veut comprendre la pensée et l’action de l’un des hommes les moins bien compris de la Troisième République.

Tout au long de son livre, Mona Ozouf s’interroge sur cette étrange coupure entre les ambitions souvent louables de l’homme politique et leurs réceptions au sein de l’opinion. « Unir la tradition à la liberté, voici la difficulté, voire la contradiction, que Ferry va rencontrer à tous les moments de son parcours. […] Les réformes qu’il a mise en œuvre continuent à tisser notre vie quotidienne. Et pas seulement en raison des écoles qu’il a rendu gratuites, obligatoire et laïques et auxquelles on pense toujours quand on l’évoque. Elle écrit encore, en référence à la liberté de la presse et à celle de réunion, aux libertés syndicales et aux lois municipales, que « Toutes nos libertés publiques, devenues invisibles par leur évidence même, ont été acquises au long des six petites années où Jules Ferry a détenu le pouvoir. » Il était animé, dit-elle, de « cette obsession d’enraciner la République sur un sol durable, de réduire ce qu’il appelait les “soubresauts” de la politique française et de “fixer” les institutions. »

Mona Ozouf s’attache à réhabiliter Jules Ferry dans la mémoire collective nationale, allant jusqu’à battre en brèche les accusations de théoricien du colonialisme dont on l’accable depuis le début des années 1960. « Colonisateur, assurément mais colonialiste, non », jure-t-elle. Le texte est sobre et instructif. Au-delà de la figure de Jules Ferry, il est une invitation à donner du sang neuf aux grandes idées qui fondent notre République.

Les Racines de l'engagement

Points

6,70
Conseillé par (Libraire)
12 juillet 2014

Coup de coeur d'Olivier

Un témoignage qui en dit long sur les causes perdues mais l’ancien Président d’Emmaüs France et à l’origine du RSA et du service civique ne renonce jamais.