Rencontre avec René Frégni mercredi 14 mars 2018 15h

« Elle est née dans cette vallée où coule le Verdon. Je l’ai aperçue il y a dix-huit ans, elle faisait craquer la neige sur ce même chemin, les amandiers étaient blancs. Il y a dix-huit ans que je la regarde marcher sur tous les chemins trempés, glacés ou éclatés par nos étés torrides. Elle est sur ces chemins comme sur chaque page de mes cahiers ».

7,80

«Laver les verres et les tasses, debout derrière le comptoir, en regardant les femmes traverser la place, voilà mon plaisir. Les voir surgir des ruelles et s'avancer en toute saison, élégantes, sûres d'elles et parfumées pendant que l'eau chaude ruisselle sur mes mains.» Paul tient un restaurant dans le sud de la France. Une vie simple de soleil et d'amitié brute. Un jour d'été, une femme prénommée Sylvia percute sa vie tel un météore. Sylvia aime un peintre maudit qui vit dans une cave. Amante fêlée d'une inhumaine beauté, elle entraîne Paul dans les rêts d'une passion diabolique, parasitée par le spectre d'un rival intouchable ou presque... D'une écriture sensuelle, René Frégni fouille les méandres d'un amour dévastateur et implacable, véritable tragédie se jouant sous un soleil aveugle. Installant une tension psychique extrême, il réinvente, dans le cadre chaleureux d'un restaurant méridional, l'éternelle et brûlante chorégraphie d'Éros et Thanatos.
Paul tient un restaurant dans le sud de la France. Une vie simple de soleil et d'amitié brute. Un jour d'été, une femme prénommée Sylvia percute sa vie tel un météore...


8,90

Marseille souffre sous la canicule. Pierre étouffe dans son appartement tout en se battant avec la page blanche de ce livre qu'il n'arrive pas à écrire. L'inspiration n'est plus là. Les doutes de Pierre, pourtant, passent brutalement au second plan après qu'un ami d'enfance, devenu une figure du grand banditisme, déboule dans son salon traqué par la police comme par le milieu. L'homme est blessé, lui donne une cassette et un numéro de téléphone avant de disparaître par les toits… Débute alors, pour l'écrivain en mal de fiction, une lutte sauvage pour sauver sa peau. La traque, à la mesure d'une ville passionnée, sera sans concessions…
Roman noir trépidant, Lettre à mes tueurs brouille les frontières entre fiction et réalité en mettant en scène un face-à-face électrisant entre un écrivain et de vrais tueurs...


11,00

Un homme jeune, très jeune, commet un jour sans le vouloir un acte irréparable, et dès cet instant la vie sera pour lui une longue cavale qui le mènera de Verdun à Paris, de Paris à Marseille, de Marseille en Corse, de Corse en Italie, d'Italie au Monténégro, du Monténégro en Turquie, de Turquie en Grèce, et enfin de Grèce à Marseille, dans l'immédiat après-Mai 68, où il découvrira en tant qu'aide-infirmier cet autre monde qu'est l'hôpital psychiatrique.Telle est donc la trame picaresque du premier roman de René Frégni qui sait de quoi il parle, longtemps familier de la route et compagnon de l'aventure, et qui surtout exprime admirablement la solitude, la détresse, l'humour et l'inébranlable volonté de survivre d'un être désormais en marge.


3,70

Sa femme lui a dit un soir : «Je n'ai plus de désir pour toi.» Le lendemain, elle partait avec leur petite fille de six ans, Marilou. Le choc, terrible, le projette quatre ans en arrière, lors de la disparition de sa mère. Présent et passé se téléscopent.Dans la touffeur de l'été, René Frégni ne dort plus, son cœur bat trop fort, écrase tout. C'est un homme foudroyé qui se débat, qui s'accroche aux mots pour ne pas se pendre.Un hymne d'amour à toutes les amoureuses.
René Frégni ne dort plus, son cœur bat trop fort, écrase tout. C'est un homme foudroyé qui se débat, qui s'accroche aux mots pour ne pas se pendre.


Un écrivain mêlé à d'étranges rituels en l'honneur de la Vierge noire de Manosque, une inconnue ivre de chair et de mots et ses fantasmes sadomasochistes raffinés, l'exquis paradis d'un petit village basculant dans une folie meurtrière, les clameurs d'une Marseille illuminée par les mystères du ballon rond et les rêves éperdus de ses taulards, quelques songeries sur les toits aux couleurs de Giono, un homme enlevant pour quelques grammes d'amour un nourrisson la nuit de Noël… Sous différents masques plus ou moins autobiographiques, René Frégni nous régale d'une suite de très troublantes aventures de Manosque à Marseille… Noires, tendres, pleines d'humour, portées par une plume charnelle et vive, ces nouvelles mettent en scène une humanité solaire ou souffrante, joyeuse ou fêlée, oscillant entre réalité et fiction.
Noires, tendres, pleines d'humour, portées par une plume charnelle et vive, ces nouvelles mettent en scène une humanité solaire ou souffrante, joyeuse ou fêlée, oscillant entre réalité et fiction... Sous différents masques, René Frégni nous régale d'une suite de très troublantes aventures de Manosque à Marseille.