Ciel passager, Poèmes, 2010-2011
EAN13
9782919483082
ISBN
978-2-919483-08-2
Éditeur
L'Échappée Belle
Date de publication
Collection
OUVRE-BOITES
Nombre de pages
89
Dimensions
21 x 15 x 1 cm
Poids
500 g
Langue
français
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Ciel passager

Poèmes, 2010-2011

De

L'Échappée Belle

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L’aube entre deux Chaque poème est le véhicule humble et puissant d’une réceptivité aiguë au monde. Ceux de Cécile A. Holdban qui composent ce premier recueil, témoignent, tous sens en éveil, d’une acuité enchantée, ouverte et attentive aux révélations de ce qui l’entoure, capable d’embrasser l’éternité dans l’instant fugace et d’extraire l’infini dans le fragment imperceptible : Un instant d’Éternel me suffit un morceau d’Infini m’étourdit, fourmi que je suis je me repais des miettes d’un pique-nique céleste Poésie intimiste autant que tellurique, l’écriture de Cécile A Holdban adopte, au gré de ritournelles aux accents verlainiens ou bien de ruptures de rythme épousant blessures, fêlures et cassures, une forme d’apparente simplicité enfantine, où l’émerveillement du regard le partage à une sorte d’angoisse ontologique : Le monde est à l’envers les étoiles disparues il n’y a que les ombres qui nous gagnent un peu plus Mais si la nuit est le décor de nombre des poèmes qui composent ce recueil, elle n’a rien d’effrayant ni d’obscur – sauf à lui donner l’acception mystique que lui attribue saint Jean de la Croix. Et si elle recèle sa part de mystère, c’est encore une fois au sens religieux du terme qu’il faut l’entendre. En effet, volontiers contemplative et mélancolique, la voix poétique de Cécile A oldban célèbre une oraison panthéiste, à la fois sobre et généreuse : Du silence mes abeilles font un miel secret Cette “nuit qui [l]’étreint” est la matrice des étoiles et des rêves, comme dans un tableau de Chagall. Car si elle est éminemment synesthésique, la poésie de Cécile A Holdban est avant tout visuelle, habitée de lumière et de couleurs, composant un “mandala paré de brillants” ou bien gravant “une lettre vive / au corps de plume portant superbe / un soleil rouge mon rêve ardent”. Pudique, toute en retenue, l’écriture de Cécile A. Holdban déborde pourtant d’une sensibilité maternelle offrant à son enfant “l’ordonnance des étoiles / le souffle des quatre vents” et d’une sensualité toute féminine éprouvant “sous [s]a peau / la vague de tes reins”. Ainsi, ce ciel passager abrite, dans ses éclaircies comme dans ses orages, la vérité d’une femme inscrite dans le cycle naturel des êtres et des choses. D’une saison l’autre. D’une nuit l’autre. L’aube entre deux.
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