Le testament de Schwartz

De l'œuvre de Joseph Conrad, Au cœur des ténèbres, l'auteur a gardé assez librement la trame de l'histoire sur laquelle il a brodé un drame comico-héroïque, où se mêlent ses propres expériences et ses souvenirs de Côte d'Ivoire et de Casamance. Il y entrelace, de façon plus ou moins directe, des considérations tant sur la colonisation que sur notre société contemporaine. Cette histoire de mémoires et de souvenirs historiques, anecdotiques et imaginaires, s'enrichit de l'aventure d'une amitié paradoxale et d'un amour vrai et illusoire. «La vérité, Schwartz n'était pas mort, prononçant le nom lumineux de Claire, mais ravagé par un mal dévorant et hanté par ses fantômes». Né à Nantes en 1940, Yves Gaignard enseigne dès 1959 à Guibéroua (Côte d'Ivoire) comme instituteur et directeur de quarante écoles, puis dans sa ville natale, en tant que Professeur de lettres et d'art dramatique dans un lycée privé et conjointement dans une institution pour aveugles. Il enseigne également le théâtre durant quelques années, auprès d'étudiants américains de l'Institut des Études Européennes. Pendant près de trente ans, avec son groupe Acore, il produit des spectacles poétiques et monte des pièces des répertoires classique et moderne avec ses élèves. À la retraite, il anime des formations dans les domaines de l'hôtellerie et du maraîchage en Casamance.