- EAN13
- 9782740315132
- ISBN
- 978-2-7403-1513-2
- Éditeur
- Téqui
- Date de publication
- 03/06/2009
- Collection
- Questions disputées
- Nombre de pages
- 112
- Dimensions
- 20 x 14 x 1 cm
- Poids
- 138 g
- Code dewey
- 230.209
- Fiches UNIMARC
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La Vérite selon Saint Thomas d'Aquin
le réalisme de la connaissance
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Questions disputées
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Présentation de l'éditeur Il paraît bien naturel que ce petit livre trouve une place dans la collection « Questions disputées ». Le problème de la vérité n'est-il pas au c ur des Questions disputées sur la vérité contemporaines de l'enseignement parisien de saint Thomas de 1256 à 1259 ? Les pages qui suivent n'ont pourtant pas la prétention d'en constituer une sorte de commentaire historico-critique. Leur objet est plus limité. D'une part, elles sont centrées principalement sur la définition célèbre que l'Aquinate donne de la vérité comme conformité ou adéquation de l'intelligence et de la réalité. En outre, cette recherche n'est pas le fait d'un historien de la philosophie. Elle est le fruit d'une réflexion métaphysique alimentée par une longue période d'enseignement sur ce que l'on appelle généralement la critique de la connaissance. Stimulée par la contestation radicale que la modernité philosophique oppose à toute ontologie « méta-phénoménologique » de l'intellection, la présente démarche se réclame de l'approche thomasienne de l'être et de l'esprit comme d'une source inépuisable et plus actuelle que jamais. Le relativisme, le subjectivisme ou le scepticisme dominants semblent vouloir saper l'élan le plus spontané de l'intelligence, sa vocation la plus connaturelle à se conformer à ce qui est. Cette entreprise de destruction des fondements mêmes de la connaissance et de sa capacité à s'ouvrir aux réalités les plus hautes, l'acharnement à contester à la raison la légitimité d'une parole assurée sur les principes les plus élevés et sur la cause première de tout, vont jusqu'à tarir les sources mêmes de la vie de l'esprit. Or porter atteinte à la vocation première de l'intelligence pour le vrai, c'est s'en prendre à la générosité de l'âme dont l'amour est l'expression parfaite. La « culture de mort » dans laquelle nous sommes plongés n'ampute donc pas seulement la raison humaine de ses plus légitimes et ses plus nobles ambitions, elle trompe les c urs en les détournant d'une authentique liberté et des assises spirituelles d'un amour qui seul pourrait les combler.
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