- EAN13
- 9791020330543
- Éditeur
- Éditions Baudelaire
- Date de publication
- 31/03/2020
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9791020330543
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Lorsque la poussière d’étoiles me ferme les yeux,
Alors je vois la toile, s’ouvrir devant mes yeux,
Et je vois des étoiles, jusque dans ses yeux,
Et sortant d’un rêve je m’interroge :
« Où est le vrai trésor de l’humanité ?
Est-il dans le luxe, les métaux précieux, la pierre, le patrimoine ? Est-il
dans tout à la fois ?
Là où la démesure des fortunes fièrement affichées contraste avec une pauvreté
absolue, dans l’exploitation du dénuement total, des famines et des guerres,
où est la vraie richesse de l’humanité ? »
Le Grimoire du Poète disparu l’évoque, jaillissant au cœur de l’homme en une
tumescence, une éclosion, une floraison, telle la lumière et la vie.
L’illusion d’un bonheur individualiste s’efface alors, pour révéler un monde
de correspondances, faisant du savoir vivre ensemble une vraie richesse. La
poésie idéaliste est peut-être à la nature, ce que l’âme est au corps, trésor
caché par la logique et l’architecture d’une société matérialiste, menaçant
l’instinct naturel des êtres vivants à exprimer la vie, sa biodiversité, sa
pluralité ethnique et culturelle.
« Il y a dans l’oblitération obscurantiste des cultures sous-jacentes comme un
volcan qui murmure. »
Alors je vois la toile, s’ouvrir devant mes yeux,
Et je vois des étoiles, jusque dans ses yeux,
Et sortant d’un rêve je m’interroge :
« Où est le vrai trésor de l’humanité ?
Est-il dans le luxe, les métaux précieux, la pierre, le patrimoine ? Est-il
dans tout à la fois ?
Là où la démesure des fortunes fièrement affichées contraste avec une pauvreté
absolue, dans l’exploitation du dénuement total, des famines et des guerres,
où est la vraie richesse de l’humanité ? »
Le Grimoire du Poète disparu l’évoque, jaillissant au cœur de l’homme en une
tumescence, une éclosion, une floraison, telle la lumière et la vie.
L’illusion d’un bonheur individualiste s’efface alors, pour révéler un monde
de correspondances, faisant du savoir vivre ensemble une vraie richesse. La
poésie idéaliste est peut-être à la nature, ce que l’âme est au corps, trésor
caché par la logique et l’architecture d’une société matérialiste, menaçant
l’instinct naturel des êtres vivants à exprimer la vie, sa biodiversité, sa
pluralité ethnique et culturelle.
« Il y a dans l’oblitération obscurantiste des cultures sous-jacentes comme un
volcan qui murmure. »
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