- EAN13
- 9782913169654
- Éditeur
- Éditions Mélanie Seteun
- Date de publication
- 27/04/2021
- Collection
- Musique et société
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782913169654
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Depuis la fin du xixe siècle, la sociologie de la musique (dont Max Weber fut
un pionnier) a voulu montrer que « la musique, c’est toujours plus que de la
musique » ; que, « fait social total » (notion empruntée à Marcel Mauss), elle
fait entendre un écho de la société dans laquelle elle est produite tout en
influant sur sa vie collective. L’ethnomusicologie s’est ensuite attachée à
rendre compte de la place et du rôle de la musique dans des sociétés où elle
est transmise oralement, pour s’ouvrir plus récemment à toutes sortes de
genres. Parallèlement, s’est développée une sociologie des musiques populaires
qui a étudié, entre autres, les mécanismes de sa production et de sa
diffusion, les paroles des chansons et ses significations sociales. Ce livre,
qui se rattache à cette dernière discipline sans négliger les enseignements
des précédentes, présente une conception de ce que la sociologie des musiques
populaires peut apporter à la compréhension des phénomènes sociaux et
politiques. Il propose en outre des études de cas, échelonnées dans le temps,
réparties dans l’espace, qui abordent les questions de la créolisation des
musiques dans des sociétés modelées par le colonialisme et envisage notamment
les héritages de l’esclavage inscrits dans les genres populaires aux xxe et
xxie siècles, tout en illustrant certaines perspectives et méthodes. Ces
études portent sur différents répertoires de musique sud-africaine, de musique
antillaise, de musique afro-étatsunienne pour finir par une réflexion sur le
phénomène de la world music.
un pionnier) a voulu montrer que « la musique, c’est toujours plus que de la
musique » ; que, « fait social total » (notion empruntée à Marcel Mauss), elle
fait entendre un écho de la société dans laquelle elle est produite tout en
influant sur sa vie collective. L’ethnomusicologie s’est ensuite attachée à
rendre compte de la place et du rôle de la musique dans des sociétés où elle
est transmise oralement, pour s’ouvrir plus récemment à toutes sortes de
genres. Parallèlement, s’est développée une sociologie des musiques populaires
qui a étudié, entre autres, les mécanismes de sa production et de sa
diffusion, les paroles des chansons et ses significations sociales. Ce livre,
qui se rattache à cette dernière discipline sans négliger les enseignements
des précédentes, présente une conception de ce que la sociologie des musiques
populaires peut apporter à la compréhension des phénomènes sociaux et
politiques. Il propose en outre des études de cas, échelonnées dans le temps,
réparties dans l’espace, qui abordent les questions de la créolisation des
musiques dans des sociétés modelées par le colonialisme et envisage notamment
les héritages de l’esclavage inscrits dans les genres populaires aux xxe et
xxie siècles, tout en illustrant certaines perspectives et méthodes. Ces
études portent sur différents répertoires de musique sud-africaine, de musique
antillaise, de musique afro-étatsunienne pour finir par une réflexion sur le
phénomène de la world music.
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