L'épitaphe et la mémoire, Parenté et identité sociale dans les Gaules et Germanies romaines
EAN13
9782753568259
Éditeur
Presses universitaires de Rennes
Date de publication
Collection
Histoire
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

L'épitaphe et la mémoire

Parenté et identité sociale dans les Gaules et Germanies romaines

Presses universitaires de Rennes

Histoire

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782753568259
    • Fichier PDF, libre d'utilisation
    • Fichier EPUB, libre d'utilisation
    • Fichier Mobipocket, libre d'utilisation
    • Lecture en ligne, lecture en ligne
    11.99

Autre version disponible

Fondé sur des monuments funéraires épigraphiques ou anépigraphes, cet ouvrage
s'inscrit dans l'histoire sociale des trois premiers siècles de l'Empire
romain. Le point de départ est un essai de définition de ce que représente
l'épitaphe en tant que monument du souvenir, support d'informations entre les
vivants et les morts et en conséquence véhicule de la mémoire. Pour y parvenir
est étudié un corpus de plus de 700 attestations d'un vocabulaire spécifique
de la parenté (ex. alumnus, genitor, nepta, etc.) et du vocabulaire de la
famille nucléaire (pater, mater, frater, soror, etc.) selon trois axes : la
construction du souvenir, la mémoire affichée, le miroir qu'elle offre pour
soi-même et pour les autres. Au corpus d'épitaphes sont ajoutés également 51
arbres généalogiques (stemmata) reconstitués à partir des textes épigraphiques
et une cinquantaine de photographies de monuments. Au fil des pages on observe
la diversité dans l'expression écrite ou figurée de la parenté en tenant
compte des différences locales, des degrés plus ou moins profonds d'accès à la
romanité, des permanences culturelles antérieures à la conquête, le dialogue
entre texte et image car lire, c'est voir. On comprend aussi les ressemblances
ou les différences selon les couches sociales (citoyens, élites municipales,
prêtres, affranchis, etc.) et, grâce à de nombreux exemples commentés, on
décèle entre les lignes une nuance au conformisme ambiant ou comment
l'expression de l'identité acquise n'est jamais figée. Dans les monuments
funéraires, dire sa parenté témoigne de la volonté de manifester son identité
romaine ou romanisée, non seulement lorsque l'on est déjà citoyen romain, mais
aussi quand on a été pérégrin et que l'on est devenu citoyen romain.
S'identifier pour envoyer des commentaires.