- EAN13
- 9782402581776
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- Date de publication
- 1987
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782402581776
- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
10.99
Quand les traités de Westphalie (1648) et des Pyrénées (1659) eurent consacré
la prépondérance française en Europe occidentale, l'Angleterre pouvait-elle
accepter que vint s'y ajouter un jour la suprématie sur les mers ? Les
tensions religieuses interviennent et, en décembre 1688, Jacques II, le roi
catholique et francophile d'une Angleterre protestante et francophobe, est
évincé par son gendre Guillaume d'Orange. La nouvelle guerre de Cent Ans qui
commence aura longtemps un aspect de guerre de succession d'Angleterre...
Jacques II, non plus que son fils Jacques III, ne seront restaurés; mais ils
vivront les multiples épisodes d'une saga n'excluant ni les conspirations dans
les châteaux des Highlands, ni le guet-apens au relais de poste, ni même
l'évasion de la fiancée captive. Pour finir, le fils de Jacques III, Charles
Edouard, conduira une éblouissante épopée avant d'être le héros malheureux de
la bataille de Culloden. Cependant, la Bretagne est devenue base stratégique
et frontière maritime. A Saint-Malo, la frégate infernale lancée contre la
cité fait plus de bruit que de ravages; à Camaret, la victoire de Vauban sauve
Brest. Plus tard, l'Angleterre ayant reconquis sa supériorité maritime, les
côtes de Bretagne reverront ses escadres. Toutefois, les troupes débarquées
devront abandonner le siège de Lorient dans des circonstances peu banales et,
dans une autre action, elles subiront une sévère défaite à Saint-Cast. Le
combat des Cardinaux, l'affaire de la flottille de la Vilaine, la dernière
navigation du corsaire François Thurot et la prise de la ville fortifiée de
Carrickfergus en Irlande par un petit corps expéditionnaire français
contribuent à l'attachante diversité d'un ouvrage écrit dans une langue claire
et dense, selon une conception renouvelée. Passionné de recherches d'archives,
de lectures indépendantes des influences du jour et de travaux hors des
sentiers battus, Pierre de la Condamine a signé de nombreux articles
d'histoire dans diverses revues et journaux. L'un de ses premiers ouvrages
publiés, fruit de ses séjours en Lorraine et qui lui valut le prix Erckmann-
Chatrian, nous conduit, non sans charme, dans l'ancienne principauté de Salm,
dont l'un de ses quadrisaïeux fut gouverneur. Dans son œuvre bretonne, qui lui
vaudra de recevoir par trois fois le prix René Petiet, décerné par l'Académie
Française, l'un de ses livres les plus connus est « Pontcallec », honoré d'une
préface du duc de Castries. Aux Editions France-Empire, Pierre de la Condamine
dirige la collection « Histoire et Terroirs ». Président de la Société des
Amis de Guérande, il a su faire des « Cahiers du Pays de Guérande » une revue
régionale des plus, estimées.
la prépondérance française en Europe occidentale, l'Angleterre pouvait-elle
accepter que vint s'y ajouter un jour la suprématie sur les mers ? Les
tensions religieuses interviennent et, en décembre 1688, Jacques II, le roi
catholique et francophile d'une Angleterre protestante et francophobe, est
évincé par son gendre Guillaume d'Orange. La nouvelle guerre de Cent Ans qui
commence aura longtemps un aspect de guerre de succession d'Angleterre...
Jacques II, non plus que son fils Jacques III, ne seront restaurés; mais ils
vivront les multiples épisodes d'une saga n'excluant ni les conspirations dans
les châteaux des Highlands, ni le guet-apens au relais de poste, ni même
l'évasion de la fiancée captive. Pour finir, le fils de Jacques III, Charles
Edouard, conduira une éblouissante épopée avant d'être le héros malheureux de
la bataille de Culloden. Cependant, la Bretagne est devenue base stratégique
et frontière maritime. A Saint-Malo, la frégate infernale lancée contre la
cité fait plus de bruit que de ravages; à Camaret, la victoire de Vauban sauve
Brest. Plus tard, l'Angleterre ayant reconquis sa supériorité maritime, les
côtes de Bretagne reverront ses escadres. Toutefois, les troupes débarquées
devront abandonner le siège de Lorient dans des circonstances peu banales et,
dans une autre action, elles subiront une sévère défaite à Saint-Cast. Le
combat des Cardinaux, l'affaire de la flottille de la Vilaine, la dernière
navigation du corsaire François Thurot et la prise de la ville fortifiée de
Carrickfergus en Irlande par un petit corps expéditionnaire français
contribuent à l'attachante diversité d'un ouvrage écrit dans une langue claire
et dense, selon une conception renouvelée. Passionné de recherches d'archives,
de lectures indépendantes des influences du jour et de travaux hors des
sentiers battus, Pierre de la Condamine a signé de nombreux articles
d'histoire dans diverses revues et journaux. L'un de ses premiers ouvrages
publiés, fruit de ses séjours en Lorraine et qui lui valut le prix Erckmann-
Chatrian, nous conduit, non sans charme, dans l'ancienne principauté de Salm,
dont l'un de ses quadrisaïeux fut gouverneur. Dans son œuvre bretonne, qui lui
vaudra de recevoir par trois fois le prix René Petiet, décerné par l'Académie
Française, l'un de ses livres les plus connus est « Pontcallec », honoré d'une
préface du duc de Castries. Aux Editions France-Empire, Pierre de la Condamine
dirige la collection « Histoire et Terroirs ». Président de la Société des
Amis de Guérande, il a su faire des « Cahiers du Pays de Guérande » une revue
régionale des plus, estimées.
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