L'Union européenne et la Turquie
EAN13
9782402150323
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Apogée)
Date de publication
Collection
Publications du Centre de recherches européennes
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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L'Union européenne et la Turquie

FeniXX réédition numérique (Apogée)

Publications du Centre de recherches européennes

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782402150323
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    8.49

  • Aide EAN13 : 9782402483650
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    8.49
Associée à la Communauté européenne, depuis le 12 septembre 1963, sur la base
d’une union douanière devenue en principe effective en vertu de la décision
1/95 du Conseil d’association, la Turquie a théoriquement vocation à être
admise au sein de l’Union européenne en tant qu’« État européen ». Elle ne
peut cependant ignorer les conditions opposables à tous les États candidats,
telles qu’elles ont été fixées par le Conseil européen de Copenhague de juin
1993 et appliquées par le Conseil européen de Luxembourg de juin 1997. La
Commission a procédé à une évaluation de la nouvelle demande de la Turquie (4
novembre 1998), ainsi que le lui a demandé le Conseil européen de Cardiff
(juin 1998), mais l’exécutif collégial n’a pas manqué de révéler des anomalies
dans le fonctionnement de l’État de droit, de constater des violations
persistantes des Droits de l’homme et un traitement inacceptable de la
minorité kurde, ainsi qu’un manque de contrôle de l’armée par les autorités
civiles et politiques. Enfin, si elle a adopté une économie de marché, la
Turquie doit poursuivre ses efforts afin d’intégrer l’essentiel de l’acquis
communautaire et affirmer sa volonté et sa capacité d’assumer les obligations
découlant de l’Union économique et monétaire ainsi que de l’Union politique.
La Turquie apparaît incontournable pour l’Europe. Elle occupe une place
géopolitique et géostratégique fondamentale. L’Union européenne est-elle prête
à accueillir la Turquie fût-ce à moyen terme ? A-t-elle la volonté
d’accueillir un État aussi peuplé : environ 62 millions d’habitants, dans leur
immense majorité de religion musulmane. Ces arguments n’ont pas cours dans les
institutions de l’Union, mais ils existent dans les « échanges informels » et
inspirent bien des salles de rédaction. Jean Raux
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