- EAN13
- 9782402075152
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Luneau Ascot)
- Date de publication
- 31/12/1979
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Un maître de la prose interroge la peinture. Si Marcel Arland a découvert la
vie des formes en même temps que Malraux et avant lui, il l’a fait d’une tout
autre façon. Non comme une provocation à la pensée philosophique, mais comme
on le ferait d’un ami qui, par des chemins différents, poursuit un même objet.
Cet art rival et fraternel, il le sait et le veut différent de celui qu’il a
choisi, doué d’autres pouvoirs qu’il entend célébrer chez les grands peintres
du passé Piero della Francesca, Rembrandt, Poussin, de La Tour, Chardin et
plus proche et intime, Van Gogh ou découvrir au fil des expositions, des
rencontres et des années chez les contemporains qui se nomment Rouault, Klee,
Soutine, Braque, Bonnard, Chagall, beaucoup d’autres encore. Mais Marcel
Arland ne cessera d’exiger de la peinture cette même fidélité ardente et
rigoureuse, qu’il poursuit dans ses livres, afin qu’elle apporte « à la vie
humble et souffrante, sa lourde parure de terre et de ciel ». Au-delà des
frontières des langages et des signes, s’annonce l’unité du projet esthétique
autant que moral, qui conduit vers la Grâce. Celle des grands peintres. Celle
de cette prose qui, au service de la peinture, démontre une fois de plus ses
pouvoirs incomparables. Jean Blot
vie des formes en même temps que Malraux et avant lui, il l’a fait d’une tout
autre façon. Non comme une provocation à la pensée philosophique, mais comme
on le ferait d’un ami qui, par des chemins différents, poursuit un même objet.
Cet art rival et fraternel, il le sait et le veut différent de celui qu’il a
choisi, doué d’autres pouvoirs qu’il entend célébrer chez les grands peintres
du passé Piero della Francesca, Rembrandt, Poussin, de La Tour, Chardin et
plus proche et intime, Van Gogh ou découvrir au fil des expositions, des
rencontres et des années chez les contemporains qui se nomment Rouault, Klee,
Soutine, Braque, Bonnard, Chagall, beaucoup d’autres encore. Mais Marcel
Arland ne cessera d’exiger de la peinture cette même fidélité ardente et
rigoureuse, qu’il poursuit dans ses livres, afin qu’elle apporte « à la vie
humble et souffrante, sa lourde parure de terre et de ciel ». Au-delà des
frontières des langages et des signes, s’annonce l’unité du projet esthétique
autant que moral, qui conduit vers la Grâce. Celle des grands peintres. Celle
de cette prose qui, au service de la peinture, démontre une fois de plus ses
pouvoirs incomparables. Jean Blot
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