- EAN13
- 9782402012621
- Éditeur
- Acropole (réédition numérique FeniXX)
- Date de publication
- 31/12/1999
- Collection
- Grandes affaires
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Octobre 1917. Mata Hari, qui avait ébloui les scènes des plus grandes salles
de spectacle d’Europe avec ses danses balinaises, n’est plus qu’un corps sans
vie. Elle avait voulu faire sa place auprès des grands de ce monde et passe à
la postérité sous les traits d’une traîtresse. Pour espionnage et intelligence
avec l’ennemi, la justice militaire française a, en quelques minutes, scellé
son sort : la mort. Comment la belle Hollandaise en est-elle arrivée là ? En
cette même année, la population est lasse de la guerre : dans les tranchées,
un rien pourrait déclencher la révolte et, à l’arrière, la faim et les deuils
minent le moral du peuple. Le gouvernement cherche des boucs émissaires. Si la
victoire tarde, c’est que des traîtres sont à l’œuvre : les pacifistes et les
espions. Et si l’espion était une femme, une étrangère, à la vie légère.
Margaretha est la coupable idéale. D’autant que l’ancienne rivale d’Isadora
Duncan est une mythomane fantasque. Victime de ses contradictions, elle est
sacrifiée au nom de la raison d’État.
de spectacle d’Europe avec ses danses balinaises, n’est plus qu’un corps sans
vie. Elle avait voulu faire sa place auprès des grands de ce monde et passe à
la postérité sous les traits d’une traîtresse. Pour espionnage et intelligence
avec l’ennemi, la justice militaire française a, en quelques minutes, scellé
son sort : la mort. Comment la belle Hollandaise en est-elle arrivée là ? En
cette même année, la population est lasse de la guerre : dans les tranchées,
un rien pourrait déclencher la révolte et, à l’arrière, la faim et les deuils
minent le moral du peuple. Le gouvernement cherche des boucs émissaires. Si la
victoire tarde, c’est que des traîtres sont à l’œuvre : les pacifistes et les
espions. Et si l’espion était une femme, une étrangère, à la vie légère.
Margaretha est la coupable idéale. D’autant que l’ancienne rivale d’Isadora
Duncan est une mythomane fantasque. Victime de ses contradictions, elle est
sacrifiée au nom de la raison d’État.
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