Violence-Éducation – Congrégations enseignantes, artisans d’intégration sociale à l’ordre colonial, La Martinique 1850-1879
EAN13
9782376924456
Éditeur
Libres d'écrire
Date de publication
Collection
Pratique
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Violence-Éducation – Congrégations enseignantes, artisans d’intégration sociale à l’ordre colonial

La Martinique 1850-1879

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Dans cet ouvrage, il vous est proposé deux livres. Le premier ouvrage porte
sur la violence, la colonisation, la domination et la gouvernance ». Il est
question de la violence de manière générale et spécifique. Le second illustre
cette traduction de la domination, par et dans, l’Éducation en Terre
coloniale, la Martinique, sur une tranche chronologique 1850-1879. Un rapport
de violence qui cadenasse et façonne une société coloniale très particulière.

Ainsi, la question de la domination et donc de la violence, de surcroît
vis-à-vis d’une Terre et d’un peuple, exercée par une puissance coloniale
occupante, conditionne la compréhension de « l’œuvre » d’Éducation et
d’Instruction.

Du fait de l’abolition de l’esclavage le 22 mai 1848, pour la Martinique,
colonie de la France, « l’homme » passe du statut d’esclave à celui d’ouvrier
et de « Libre » colonisé. La société coloniale esclavagiste devient une
société coloniale gouvernée par une politique « d’Intégration sociale à
l’ordre colonial ».

Le système éducatif et la religion constituent les outils par excellence de
construction et de régulation de ce bouleversement dans l’identité et la
gouvernance du « Fait-colonial ». Ils façonnent l’évolution de cette société
coloniale dans la formalisation de ce qui peut constituer un modèle du genre,
et bien évidemment le façonnage du « Produit-colonial », cet individu (femme
ou homme) dans cette matrice qui œuvre à son absorption, dans « l’Unité
nationale » de celui/celle qui a commis « l’Acte-colonial », sa « Mère-Patrie
».

L’instruction publique délivrée par les Congrégations enseignantes et l’école
laïque privée vont y travailler pleinement. Produit, de ce façonnage colonial,
« ce colonisé », se débattant dans le labyrinthe des contradictions, s’en
trouvent emballé, aspiré dans cette revendication « d’assimilation » de corps,
d’esprit, et d’âme.

La France œuvre pour sauvegarder, pérenniser, ses intérêts coloniaux et
aborder l’avenir en toute quiétude, avec l’assurance de la violence de ceux
qui dominent encore ce monde : le Capital et l’Occident.
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