- EAN13
- 9782296285965
- Éditeur
- Éditions L'Harmattan
- Date de publication
- 1994
- Collection
- Zaïre, Histoire et Société
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Marche d'espoir : Kinshasa 16 février 1992
Non-violence pour la Démocratie au Zaïre
Philippe De Dorlodot, Mwamba Bapuwa
Éditions L'Harmattan
Zaïre, Histoire et Société
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782296285965
- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
25.99
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Papier - L'Harmattan 33,00
Le 16 février 1993, la " Marche d'Espoir " à Kinshasa, la capitale du Zaïre, a
réuni un million au moins de Zaïrois de tous âges. Ils exigeaient la reprise
de la Conférence Nationale (CNS) interrompue brutalement par Mobutu. La
Conférence marquait le début du changement politique, la fin de la peur et du
silence. Les gens étaient prêts à mourir pour mettre fin à la dictature. La
marche pacifique - à l'instar des grandes manifestations populaires de
Manille, de Port-au-Prince et, au large des côtes africaines, d'Antananarivo -
s'est heurtée à la répression violente des militaires. Il y eut des dizaines
de morts. La Conférence a été réouverte. C'était la victoire des marcheurs qui
avaient choisi avec leurs leaders laïcs et chrétiens la non-violence active
comme stratégie de pression. " (...) La seule façon de nous montrer dignes
d'eux, c'est de reprendre le flambeau de la liberté en poursuivant la lutte
non-violente - qui inclut le dialogue, les moyens pacifiques de pression, la
prière et le pardon - pour l'instauration d'un Etat de Droit et d'une société
vraiment démocratique au Zaïre. " Les signes annonciateurs de ce grand
mouvement de masse, le premier de cette ampleur au Zaïre, sont recensés dans
ce dossier. Des dizaines de documents inédits retracent la genèse et le
déroulement de la Marche ainsi que ses conséquences. On y trouve les appels
des Chrétiens de la base et de la hiérarchie engagée, mais aussi ceux des
comités laïcs qui ont forgé l'unité du peuple et sa " force tranquille ". La "
Marche d'Espoir " est un acte fondateur de l'ère du changement au Zaïre et,
au-delà, en Afrique.
réuni un million au moins de Zaïrois de tous âges. Ils exigeaient la reprise
de la Conférence Nationale (CNS) interrompue brutalement par Mobutu. La
Conférence marquait le début du changement politique, la fin de la peur et du
silence. Les gens étaient prêts à mourir pour mettre fin à la dictature. La
marche pacifique - à l'instar des grandes manifestations populaires de
Manille, de Port-au-Prince et, au large des côtes africaines, d'Antananarivo -
s'est heurtée à la répression violente des militaires. Il y eut des dizaines
de morts. La Conférence a été réouverte. C'était la victoire des marcheurs qui
avaient choisi avec leurs leaders laïcs et chrétiens la non-violence active
comme stratégie de pression. " (...) La seule façon de nous montrer dignes
d'eux, c'est de reprendre le flambeau de la liberté en poursuivant la lutte
non-violente - qui inclut le dialogue, les moyens pacifiques de pression, la
prière et le pardon - pour l'instauration d'un Etat de Droit et d'une société
vraiment démocratique au Zaïre. " Les signes annonciateurs de ce grand
mouvement de masse, le premier de cette ampleur au Zaïre, sont recensés dans
ce dossier. Des dizaines de documents inédits retracent la genèse et le
déroulement de la Marche ainsi que ses conséquences. On y trouve les appels
des Chrétiens de la base et de la hiérarchie engagée, mais aussi ceux des
comités laïcs qui ont forgé l'unité du peuple et sa " force tranquille ". La "
Marche d'Espoir " est un acte fondateur de l'ère du changement au Zaïre et,
au-delà, en Afrique.
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