Nietzsche contre Heidegger : thèses pour une politique Nietzschéenne
EAN13
9782228914987
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Payot & Rivages)
Date de publication
Collection
Traces Payot
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Nietzsche contre Heidegger : thèses pour une politique Nietzschéenne

FeniXX réédition numérique (Payot & Rivages)

Traces Payot

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782228914987
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    12.99

  • Aide EAN13 : 9782228914994
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    12.99
La pensée-Nietzsche introduit une coupure radicale dans notre savoir et notre
pratique de la politique. Nietzsche découvre un continent spécifiquement
politique, irréductible à celui de l'histoire. Il substitue à la corrélation
de l'histoire et de l'économie, la corrélation des rapports de pouvoir et de
la libido, comme force productive principale. Ce nouvel objet définit un
nouveau savoir, tout aussi irréductible au matérialisme historique : la
duplicité d'une politique fascisante manifeste, et d'une politique
révolutionnaire latente, ayant pour objet le continent politique. Nietzsche
est ainsi le seul adversaire sérieux de l'impérialisme et du fascisme, parce
qu'il se donne les moyens de les combattre sans les falsifier. C'est cette
politique révolutionnaire, en tant que limite de destruction de la domination
des forces productives comme techniques, à la fois de la métaphysique et du
capitalisme, que Heidegger manque dans sa réduction de la politique
nietzschéenne à sa surface impérialiste : Nietzsche, penseur de la technique
absolue. Par un quiproquo continu, où il tombe dans le piège de la duplicité
nietzschéenne, Heidegger confond les possibilités révolutionnaires latentes de
la volonté de puissance avec le techno-logos fascisant que Nietzsche dut tenir
aussi pour l'abattre. La politique nietzschéenne est le remède à l'impuissance
politique marxiste.
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