- EAN13
- 9782072812798
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Gallimard)
- Date de publication
- 1978
- Collection
- 0
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Pierre Moinot a écrit pour la télévision (FR 3) le scénario et les dialogues
de ce Mazarin. Le film comprend quatre épisodes qui ont été réalisés par
Pierre Cardinal. Le premier épisode s’intitule « Le Roi est mort, vive le
Cardinal », le second « Les princes en cage », le troisième « Le fugitif », et
le quatrième « Les enfants qui s’aiment ». Mazarin apparaît ici comme
l’antithèse de Richelieu. Le cardinal de Richelieu avait fait régner la
terreur, pour décapiter les factions. Mais de l’excès de terreur était née la
révolte, la guerre civile. Mazarin, plus politique, fut un pacificateur. Selon
la formule de Lamartine : « C’est Mazarin qui fut le grand ministre, c’est
Richelieu qui fut le grand vengeur. » Au contraire du « grand vengeur », ce «
grand ministre » n’a jamais fait verser le sang. Passionnément dévoué à la
France à laquelle il s’est identifié, il le fut plus encore à son filleul, cet
enfant dont il a fait un roi. Quand Mazarin meurt, à Vincennes, dans son lit,
il remet à Louis XIV les rênes d’une France pacifiée, où les factieux sont
devenus des courtisans. Pour citer encore Lamartine : « Malheur au peuple qui
estime Richelieu et qui ne comprend pas Mazarin ! »
de ce Mazarin. Le film comprend quatre épisodes qui ont été réalisés par
Pierre Cardinal. Le premier épisode s’intitule « Le Roi est mort, vive le
Cardinal », le second « Les princes en cage », le troisième « Le fugitif », et
le quatrième « Les enfants qui s’aiment ». Mazarin apparaît ici comme
l’antithèse de Richelieu. Le cardinal de Richelieu avait fait régner la
terreur, pour décapiter les factions. Mais de l’excès de terreur était née la
révolte, la guerre civile. Mazarin, plus politique, fut un pacificateur. Selon
la formule de Lamartine : « C’est Mazarin qui fut le grand ministre, c’est
Richelieu qui fut le grand vengeur. » Au contraire du « grand vengeur », ce «
grand ministre » n’a jamais fait verser le sang. Passionnément dévoué à la
France à laquelle il s’est identifié, il le fut plus encore à son filleul, cet
enfant dont il a fait un roi. Quand Mazarin meurt, à Vincennes, dans son lit,
il remet à Louis XIV les rênes d’une France pacifiée, où les factieux sont
devenus des courtisans. Pour citer encore Lamartine : « Malheur au peuple qui
estime Richelieu et qui ne comprend pas Mazarin ! »
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