- EAN13
- 9782072776502
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Gallimard)
- Date de publication
- 1959
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Un groupe de Juifs riches et pauvres s’embarquent en 1942 à Marseille pour
l’Amérique. Ce départ est pour la plupart un départ vers l’inconnu. Ils font
escale à Casablanca dans un camp de réfugiés. Puis un second bateau les prend
qui les emmène à New York. Séparés pendant la durée de la traversée, non
seulement de la France, mais du monde, et réduits à eux-mêmes, privés du
secours de leurs habitudes et de leurs attaches sociales, ils tenteront
néanmoins de reconstituer très exactement, avec toutes ses erreurs et ses
insuffisances, la société qui les a rejetés. Le livre de Claudine Hermann est
fait des portraits et des actions des émigrants : la baronne Gunsberg, snob et
égoïste, la sympathique famille Wormser, le peintre Koch qui meurt en arrivant
à New York, le docteur Gles, psychiatre, et quelques jeunes gens. Tous ces
personnages sont peints à petites touches, avec beaucoup de vérité et de
finesse. L’art de Claudine Hermann fait que chacun, en raison des
circonstances difficiles où il est plongé, en raison aussi des promiscuités,
finit par révéler, bon gré mal gré, sa réalité profonde. En même temps qu’un
roman très vivement et très intelligemment mené, Claudine Hermann a donné,
avec l’Étoile de David, l’image de la sensibilité d’une certaine époque.
l’Amérique. Ce départ est pour la plupart un départ vers l’inconnu. Ils font
escale à Casablanca dans un camp de réfugiés. Puis un second bateau les prend
qui les emmène à New York. Séparés pendant la durée de la traversée, non
seulement de la France, mais du monde, et réduits à eux-mêmes, privés du
secours de leurs habitudes et de leurs attaches sociales, ils tenteront
néanmoins de reconstituer très exactement, avec toutes ses erreurs et ses
insuffisances, la société qui les a rejetés. Le livre de Claudine Hermann est
fait des portraits et des actions des émigrants : la baronne Gunsberg, snob et
égoïste, la sympathique famille Wormser, le peintre Koch qui meurt en arrivant
à New York, le docteur Gles, psychiatre, et quelques jeunes gens. Tous ces
personnages sont peints à petites touches, avec beaucoup de vérité et de
finesse. L’art de Claudine Hermann fait que chacun, en raison des
circonstances difficiles où il est plongé, en raison aussi des promiscuités,
finit par révéler, bon gré mal gré, sa réalité profonde. En même temps qu’un
roman très vivement et très intelligemment mené, Claudine Hermann a donné,
avec l’Étoile de David, l’image de la sensibilité d’une certaine époque.
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