André Malraux – Charles de Gaulle : une histoire, deux légendes
EAN13
9782072684722
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Folio
Langue
français
Langue d'origine
français
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André Malraux – Charles de Gaulle : une histoire, deux légendes

Gallimard

Folio

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"D'abord le passé… " Premiers mots adressés par le général de Gaulle à André
Malraux. Première rencontre. Il est 11 heures du matin, le mercredi 18 juillet
1945, au ministère de la Guerre, rue Saint-Dominique, à Paris. Deux légendes
se font face : le chef de la France libre et la figure mythique de l'écrivain
engagé dans la lutte antifasciste de l'entre-deux-guerres. Sans s'embarrasser
ni de circonlocutions ni de formules de politesse, le général de Gaulle
s'attaque directement à l'essentiel : André Malraux et ses engagements passés.
D'abord surpris ("Surprenante introduction"), celui-ci commence alors par
expliquer la raison profonde de son engagement : "Je me suis engagé dans un
combat pour, disons, la justice sociale. Peut-être, plus exactement : pour
donner aux hommes leur chance..." Puis, il enchaîne en expliquant ses combats
dans les années 1930 contre le fascisme : "J'ai été président du Comité
mondial antifasciste avec Romain Rolland, et je suis allé avec Gide porter à
Hitler – qui ne nous a pas reçus – la protestation contre le procès de
Dimitrov et des autres soi-disant incendiaires du Reichstag." Il poursuit en
parlant de la guerre d'Espagne pendant laquelle il a combattu aux côtés du
gouvernement républicain espagnol contre les militaires du général Franco, en
prenant bien soin d'ailleurs de préciser qu'il ne s'est jamais compromis avec
les communistes de Staline : "Puis il y a eu la guerre d'Espagne, et je suis
allé me battre en Espagne. Pas dans les Brigades internationales, qui
n'existaient pas encore, et auxquelles nous avons donné le temps d'exister :
le parti communiste réfléchissait...'"Enfin, André Malraux termine par une
profession de foi : "Puis il y a eu la guerre, la vraie. Enfin est arrivée la
défaite, et comme beaucoup d'autres, j'ai épousé la France…" Le coup de foudre
est réciproque entre les deux hommes. Débute alors une amitié indéfectible sur
les hauteurs pendant plus de vingt-cinq années. Pourtant, cette première
rencontre n'a pas été une évidence. Elle a même été tardive.
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