- EAN13
- 9782072471131
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 21/01/2021
- Collection
- Bibliothèque de Philosophie
- Langue
- français
- Langue d'origine
- allemand
- Fiches UNIMARC
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Arnold Gehlen (1904-1976) est l’un des protagonistes majeurs, à côté de Max
Scheler et de Helmuth Plessner, de l’anthropologie philosophique, vaste
courant encore méconnu qui a traversé le XXe siècle en dialoguant avec la
plupart des écoles philosophiques et sociologiques allemandes, de la
phénoménologie à l’école de Francfort. Son maître-ouvrage L’Homme, paru en
1940, est considéré comme l’un des trois livres fondateurs de ce courant, à
côté de La Situation de l’homme dans l’univers, de Scheler (1928) et des
Degrés de l’organique et l’Homme, de Plessner (1928). Il interroge la place
spécifique de l’homme comme organisme vivant dans la nature, selon une
approche qui croise les sciences de son temps, la tradition philosophique de
l’idéalisme allemand et le pragmatisme américain. Le concept de l’homme comme
'être déficient', biologiquement inadapté, met en relief sa constitution
physique particulière, ouverte au monde, par contraste avec la morphologie de
l’animal, corrélée à son milieu naturel. L’homme, cet orphelin de la nature,
survit en compensant ses déficiences biologiques initiales par l’action,
laquelle lui permet d’élaborer une "nature artificielle". Cette anthropologie
de l’action débouche sur une théorie des institutions que Gehlen allait
développer par la suite et dont il propose une première esquisse dans ce
livre.
Scheler et de Helmuth Plessner, de l’anthropologie philosophique, vaste
courant encore méconnu qui a traversé le XXe siècle en dialoguant avec la
plupart des écoles philosophiques et sociologiques allemandes, de la
phénoménologie à l’école de Francfort. Son maître-ouvrage L’Homme, paru en
1940, est considéré comme l’un des trois livres fondateurs de ce courant, à
côté de La Situation de l’homme dans l’univers, de Scheler (1928) et des
Degrés de l’organique et l’Homme, de Plessner (1928). Il interroge la place
spécifique de l’homme comme organisme vivant dans la nature, selon une
approche qui croise les sciences de son temps, la tradition philosophique de
l’idéalisme allemand et le pragmatisme américain. Le concept de l’homme comme
'être déficient', biologiquement inadapté, met en relief sa constitution
physique particulière, ouverte au monde, par contraste avec la morphologie de
l’animal, corrélée à son milieu naturel. L’homme, cet orphelin de la nature,
survit en compensant ses déficiences biologiques initiales par l’action,
laquelle lui permet d’élaborer une "nature artificielle". Cette anthropologie
de l’action débouche sur une théorie des institutions que Gehlen allait
développer par la suite et dont il propose une première esquisse dans ce
livre.
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