- EAN13
- 9782072084607
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 02/2018
- Collection
- Blanche
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782072084591
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Papier - Gallimard 27,90
Louis Guilloux, pendant plus d'un demi-siècle, est resté à l'écoute des grands
orages de l'histoire et de la voix de ceux qui, invisibles et modestes, font
et subissent cette histoire. Il n'a pas tenu un "Journal", avec ce que cela
implique souvent de complaisance narcissique, ou de curiosité pour les
minuscules commérages sur les "grands de la terre" ou les petits potins des
grandes époques. Il a tenu le livre de bord d'une traversée des hommes. De la
guerre de 14 à la Seconde Guerre mondiale, de la révolution d'Octobre à la
Guerre d'Espagne, de la "Maison du Peuple" de sa jeunesse aux immeubles du
petit peuple de Paris ou de Saint-Brieuc, de son voyage en U.R.S.S. à
l'Occupation, de ses amis glorieux, Gide, Malraux ou Aragon, aux voisins du
quartier et aux passants de la rue, Louis Guilloux garde l'oreille au guet, le
cœur en éveil et l'esprit en alerte. Jour après jour, pendant cinquante-cinq
ans, la trame de ces Carnets tisse une tapisserie d'une extrême richesse. Une
époque s'y reflète, des milliers de voix y parlent ou chuchotent. Et dans le
filigrane de ce beau livre attentif, modeste et généreux, préférant toujours
écouter autrui plutôt que parler de lui, Louis Guilloux cependant est là,
comme un hôte si discret qu'on ne sent sa présence que par la lumière d'un
regard qui éclaire les autres et révèle une époque.
orages de l'histoire et de la voix de ceux qui, invisibles et modestes, font
et subissent cette histoire. Il n'a pas tenu un "Journal", avec ce que cela
implique souvent de complaisance narcissique, ou de curiosité pour les
minuscules commérages sur les "grands de la terre" ou les petits potins des
grandes époques. Il a tenu le livre de bord d'une traversée des hommes. De la
guerre de 14 à la Seconde Guerre mondiale, de la révolution d'Octobre à la
Guerre d'Espagne, de la "Maison du Peuple" de sa jeunesse aux immeubles du
petit peuple de Paris ou de Saint-Brieuc, de son voyage en U.R.S.S. à
l'Occupation, de ses amis glorieux, Gide, Malraux ou Aragon, aux voisins du
quartier et aux passants de la rue, Louis Guilloux garde l'oreille au guet, le
cœur en éveil et l'esprit en alerte. Jour après jour, pendant cinquante-cinq
ans, la trame de ces Carnets tisse une tapisserie d'une extrême richesse. Une
époque s'y reflète, des milliers de voix y parlent ou chuchotent. Et dans le
filigrane de ce beau livre attentif, modeste et généreux, préférant toujours
écouter autrui plutôt que parler de lui, Louis Guilloux cependant est là,
comme un hôte si discret qu'on ne sent sa présence que par la lumière d'un
regard qui éclaire les autres et révèle une époque.
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