Claire Marin est philosophe. Elle se consacre depuis plusieurs années aux questions du corps en souffrance et de l’éthique médicale. Chaque livre de Claire Marin est une invitation à penser, à nous questionner. Avec ce nouvel essai, elle nous offre l’occasion de penser le rapport aux ruptures : ruptures familiales, amoureuses, ruptures dues à la maladie ou au vieillissement et bien d’autres encore. Convoquant philosophes, romanciers, poètes, ce nouvel essai est une fois de plus remarquable d’intelligence et de beauté ! Lire Claire Marin rend plus vivant, plus conscient, plus humain !
A lire du même auteur : Hors de moi, éditions Allia (6,50€) !
Une bombe littéraire
Ce serait trop facile de vous dire que j’ai adoré ce roman mais que je ne peux rien vous en dire tellement il m’a laissée sans voix.
Trop facile aussi que de vous dire que je ne peux vous en raconter l’histoire tant c’est riche et foisonnant.
Pourtant, que d’émotions, que de sensations ! Peu de romans nous laissent dans un tel état. Physiquement K.O, tremblante, psychiquement retournée…
Un roman qui sonde les âmes et les corps, qui parle d’amour(s) fou(s), de liens familiaux, qui explore les traces laissées par la grande Histoire dans les êtres plusieurs générations après. Un roman où on aime, où on souffre, où on se bat, où on pense…. En dire ceci et avoir l’impression d’être tellement en dessous de ce qu’il a suscité, dire qu’il m’a bouleversée, remuée et trouver encore les mots trop faibles… Lisez-le SVP !
La naissance d’une nouvelle maison d’édition est toujours un moment d’excitation et de curiosité pour un libraire. Sentiment confirmé par le premier roman publié par les éditions du Panseur, L’homme qui n’aimait plus les chats d’Isabelle Aupy, joli bébé, assurément promis à un beau destin ! Sur une île où hommes et chats cohabitent depuis toujours, les habitants constatent que nos petits compagnons à quatre pattes ont soudainement disparu. D’abord étonnés mais pas plus inquiets que ça, les insulaires vont peu à peu vivre une situation kafkaïenne. Je n’en dis pas plus et je vous laisse le plaisir de la découverte. L’auteur emprunte aux codes du conte, un air faussement naïf, l’air de ne pas y toucher pour nous interroger sur la fragilité de la Liberté (soumise au syndrome de la grenouille !). Un message peut-être ?
La naissance d’une nouvelle maison d’édition est toujours un moment d’excitation et de curiosité pour un libraire. Sentiment confirmé par le premier roman publié par les éditions du Panseur, L’homme qui n’aimait plus les chats d’Isabelle Aupy, joli bébé, assurément promis à un beau destin ! Sur une île où hommes et chats cohabitent depuis toujours, les habitants constatent que nos petits compagnons à quatre pattes ont soudainement disparu. D’abord étonnés mais pas plus inquiets que ça, les insulaires vont peu à peu vivre une situation kafkaïenne. Je n’en dis pas plus et vous laisse le plaisir de la découverte. L’auteur emprunte aux codes du conte, un air faussement naïf, l’air de ne pas y toucher pour nous interroger sur la fragilité de la Liberté (soumise au syndrome de la grenouille !). Un message peut-être ?
Saisissant
Auteur, compositeur, interprète, Gianmaria Testa était un artiste engagé connu et reconnu en Italie et en France. Il nous a quitté en 2016 mais avec ce récit, Testa nous laisse une pépite de résistance humaniste. A l’heure du rétablissement des frontières, de la peur et de la haine de l’Autre, Testa nous parle de ces rencontres avec ceux qui ont tout quitté pour rejoindre l’Italie. Ils ont traversé les mers, connu la violence et la peur, et tentent de renaître sur un nouveau continent. Un texte sublime et intense, des mots rares que l’on voudrait faire entendre à tous ! Un souffle puissant !