Toujours aussi débile
C'est un gars, quand il s'énerve, les mecs autour de lui meurent, du coup, c'est pas pratique.
J’en parlais depuis longtemps, ce texte est un texte précieux, un futur classique de la littérature qu’on rangera bientôt (et que certains rangent déjà) aux côtés de Georges Orwell, Franck Pavloff, John Steinbeck…
Puis j’ai rencontré Isabelle Aupy, et j’ai lu, relu, et écouté le livre, on a parlé, on l’a étudié avec des élèves, et si mes convictions sont maintenant multipliées par mille, j’aimerais ajouter une chose avec beaucoup d’émotion : lisez-le.
Un classique :
J’en parlais depuis longtemps, ce texte est un texte précieux, un futur classique de la littérature qu’on rangera bientôt (et que certains rangent déjà) aux côtés de Georges Orwell, Franck Pavloff, John Steinbeck…
Puis j’ai rencontré Isabelle Aupy, et j’ai lu, relu, et écouté le livre, on a parlé, on l’a étudié avec des élèves, et si mes convictions sont maintenant multipliées par mille, j’aimerais ajouter une chose avec beaucoup d’émotion : lisez-le.
Merde...
Merde… Celui-ci, je le lis petit à petit, je ne le dévore pas, je le déguste, et plus j’avance, plus je me rends compte que, derrière l’humour et la langue complètement farfelue et le côté déjanté presque clownesque, se cache un truc terrible et terrifiant… Je vous tiens au courant.
Là, je suis bouleversé.
J’avais écrit un premier « coup de cœur » peu après avoir commencé la lecture de ce livre, quelques pages seulement avaient suffi à me conquérir. J’en refais un aujourd’hui, et je dis : tout le monde devrait lire ce livre, absolument tout le monde, tant il est un témoignage juste d’une vie sur Terre, une trace, un partage, un échange, un doute. Ici, le livre dans sa fonction première, immortelle, la plume et le papier pour exister et pour trouver quelque part quelqu’un là-bas, à qui transmettre, trouver quelqu’un à toucher. Le livre comme rempart contre la solitude, l’isolement, la dépression et le malheur…
Là, je suis bouleversé.