J'ai lu ce livre sans rien en lire au préalable, et j'ai eu le plaisir de me retrouver hors du temps. J'ai à plusieurs reprises eu le désir de me lever, de prendre un crayon pour prendre une note, souligner une fulgurance, une évidence, savourer ces mots comme un verre levé. Au temps que rien n'arrête et c'est tant mieux. Du très joli travail, un très joli texte. Du théâtre très doux...
C’est s’oublier un instant, c’est accepter de ne plus être maître de soi, d’être happé et malaxé et malmené, de finir paralysé, exsangue, asséché, soufflé. C’est vivre : on ne s’en remet pas.
Légendaire...
La légende raconte que je ne parle (presque) plus que de ce livre depuis sa parution en janvier 2020. La légende est vraie : je l’ai lu, il m’a époustouflé. Je l’ai relu, il m’a re-époustouflé. Je pense le re-relire bientôt.
La tuile !
Et patatras. Accident de chasse. La tuile ! Le geste qu’il faut pas au moment où il faut pas. Et patatras. Aveugle. Enfin, ça, c’est la version « officielle ». Pour les repas de famille…
Ce jeu m'a sauvé.
Ça a sauvé mon confinement. Ça se joue à deux, on était deux, on savait pas quoi se dire, il a fallu trouver un moyen de cohabiter. Ce moyen absolument addictif s'appelle Jaipur.