Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

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28 janvier 2016

Identité, suspens

L’auteure nous propose une plongée dans un fait divers : une secrétaire nouvellement embauchée par bonté d’âme copie sa patronne au point de lui ressembler tout en détournant les fonds de l’entreprise à son propre profit.

Les chapitres alternent entre l’auteur essayant de comprendre son attirance pour ce fait divers spécifique, et la voix de Lorca qui raconte son histoire depuis son embauche jusqu’à son arrestation.

L’occasion pour l’auteure de revenir sur le genre du fait divers en littérature, mais aussi de nous parler de la rupture amoureuse qui fait perdre la tête. Lorca n’étant qu’un personnage venant illustrer son propos. Ou peut-être le double de l’auteure, celle qu’elle serait devenu après un chagrin d’amour fatal.

Une lecture plaisante dans laquelle monte le suspens.

L’image que je retiendrai :

Celle de Rocio, la patronne de Lorca, la croisant sur la Côte d’Azur pendant ses vacances et qui finit de lui faire perdre la tête.

http://alexmotamots.wordpress.com/2016/01/27/appelez-moi-lorca-horowitz-anne-plantagenet

6,10
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28 janvier 2016

Chili, policier

Lorsqu’un auteur Sud Américain vous met son livre dans les mains en vous demandant de le lire avec un accent à tomber par terre, vous ne pouvez pas refuser. Quand, en plus, il vous fait une jolie dédicace dans sa langue, vous lui dites merci.

J’ai passé une bonne après-midi à lire ce court roman noir policier. Rien de bien nouveau sous le soleil, bien que dans ce récit, ce soit l’hiver au Chili.

L’image que je retiendrai :

Celle de Santiago mangeant des hamburgers et buvant des bières en terrasse en plein hiver. Les après-midis sont chaudes et les matinées froides au Chili.

http://alexmotamots.wordpress.com/2016/01/25/les-rues-de-santiago-boris-quercia

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28 janvier 2016

famille, folie

Oui, ce roman raconte la folie du père. Mais le personnage qui m’a la plus intéressé, c’est le seul personnage féminin du roman : la mère.

Elle n’est jamais loin, toujours inquiète et pourtant silencieuse. Mise à l’écart par le père, elle sait pourtant tout ce qui se passe dans la maison.

A-t-elle réellement conscience de la folie de son mari ? Jusqu’où est-elle prête à aller pour le couvrir et le dédouaner ? Son dernier geste, celui qui clôt le roman, lui donne finalement le mot de la fin.

Un personnage qui m’a dérangé, vraiment.

Quant au reste du roman, je l’ai trouvé trop journalistique, mais c’est le reproche que je fais habituellement à l’auteur : des faits, encore des faits, des descriptions de faits, un brin d’humour, rarement. Et puis c’est tout. Un peu court tout de même.

J’ai toutefois aimé la phrase du père qu’il aime répéter : "Dans une cellule, il y a un mur de trop" , sans doute le quatrième ?…..

L’image que je retiendrai :

Celle de la mère dormant sur le palier après être allée écouter Les Compagnons de la Chanson, ce que son mari refusait qu’elle fasse.

http://alexmotamots.wordpress.com/2016/01/24/profession-du-pere-sorj-chalandon

Conseillé par
28 janvier 2016

fiction

J’aime lire les oeuvres de fiction de cette auteure, ses deux précédentes (auto)-biographies m’ayant déçues.

C’est donc avec plaisir que j’ai retrouvé sa plume efficace, qui maîtrise les codes du genre suspens. Cela se sent, mais qu’à cela ne tienne, le propos de l’écrivain est ailleurs.

Celle-ci interroge les effets de réels dans la narration, pour finir par aborder les « effets de fiction » dans cette même narration.

Mais peu importe que ce soit vrai ou faux, ce qui compte, c’est l’histoire et ce que l’auteure nous dit de la vie, de la société qui nous entoure. Peu importe l’écrivain, seul son texte compte, que la narratrice redécouvre elle-même avec le recul et un point de vue différent.

J’ai aimé le personnage de L. qui, grâce à ses techniques, est capable de produire n’importe quelle sorte de textes crédibles.

L’image que je retiendrai :

Celle du personnage principal descendant dans la cave de sa maison de campagne : le lecteur s’attend à ce qu’on l’enferme dedans….

Une citation :

« (…) de certains mots, de certains regards, on ne guérit pas. Malgré le temps passé, malgré la douceur d’autres mots et d’autres regards. » (p.317)

http://alexmotamots.wordpress.com/2016/01/22/dapres-une-histoire-vraie-delphine-de-vigan

Super 8 Edition

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21 janvier 2016

édition, enquête

Je retrouve avec plaisir l’auteur des Voleurs de Manhattan, qui se situait déjà dans le monde de l’édition. Cette fois-ci, nous suivons l’auteur d’un seul livre, reconverti dans le journalisme, mais qu’il a finalement abandonné pour suivre sa femme universitaire dans une petite ville de province.

Mais l’essentiel de l’action se situe surtout entre le célèbre auteur Conner et son mystérieux commanditaire Dex. J’ai aimé cet homme richissime qui paye des auteurs pour lui écrire un seul roman qui ne sera jamais publié.

Quant au propos de l’auteur, il pose la question de qui manipule qui ; qui ment réellement dans cette histoire. (Décidément, le mensonge me poursuit en ce début d’année, faut-il y voir un signe ?….)

Une histoire sympathique et bien menée. J’ai passé un excellent moment à tourner les pages pour tenter d’en savoir plus, au vue de informations distillées par l’auteur au compte-gouttes.

Une lecture qui m’a tout de même donné envie de relire L’Attrape -coeur de Salinger.

L’image que je retiendrai :

Celle de la clé USB de l’auteure à succès Margot avec des diamants dessus, contenant son dernier opus top-secret.

http://alexmotamots.wordpress.com/2016/01/20/le-contrat-salinger-adam-langer