Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Conseillé par
30 juin 2015

blues, Mississippi

Cette lecture m’a offert une plongée dans le Blues et dans le Mississippi, celui qui se laisse vivre, loin de la fureur New-Yorkaise.

Au fil de pages, j’ai découvert un bluesman comme on n’en fait plus, attaché à sa ville et à sa musique, mais le coeur sur la main. Un vieil homme capable de faire découvrir les joies de la guitare et de la musique blues à un adolescent mal dans sa peau.

Un vieil homme capable de se faire aimer d’un écrivain à succès.

Et puis, dans la troisième partie, un homme, orphelin de père, qui apprend sa mort et qui décide de partir à son enterrement.

Un roman bouleversant, j’ai eu des poissons d’eau dans les yeux à la fin du roman.

Une playlist des meilleurs morceaux de blues selon l’auteur en fin de volume.

L’image que je retiendrai :

Celle du radio-réveil qui affiche 2 heure 30 chaque nuit, à chaque réveil des trois protagonistes.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/06/28/il-etait-une-fois-morris-jones-ran-walker

Conseillé par
30 juin 2015

humour

Voilà une lecture distrayante pour patienter jusqu’aux vacances : on ne se prend pas la tête, c’est même drôle parfois, pas très crédible à d’autres moments, rocambolesque à souhait, mais peu importe.

Une lecture qui ne me restera sans doute pas en mémoire indéfiniment, mais j’ai passé un bon moment divertissant.

L’image que je retiendrai :

Celle de la chute du fameux minibar par quoi débute l’aventure.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/06/26/de-linfluence-du-lancer-de-minibar-sur-lengagement-humanitaire-marc-salbert

Conseillé par
30 juin 2015

camp, terreur, URSS

Je dois l’avouer, j’ai eu beaucoup de mal avec le style de la narration de ce récit qui alterne 3ème et 1ère personne dans un même paragraphe.

Et comme pour ne pas alourdir le propos, l’auteur ne cite pas ses sources, je m’y suis perdue parfois. Une lecture exigeante, donc.

Venons-en au propos : l’auteur soulève un point délicat, celui de la crédibilité des témoignages des victimes des purges de Staline. En effet, les rares qui ont pu, à l’époque, passer à l’Ouest, ont subi l’omerta parfois violente des membres du très respecté Parti Communiste. Ceux qui ont pu parler. Pour les autres, il ne reste qu’une photographie sur le lieu de la fausse commune qui leur sert de sépulture, si jamais elle a été découverte.

Les rescapés de la Shoah témoignent sans relâche ; qui parle pour les « Purgés » du stalinisme, ceux qui ont cru jusqu’au bout que Le Petit Père des Peuple pouvait les sauver ?

L’image que je retiendrai :

Celle des reproductions en fin de volume des planches de la météorologue envoyait à sa fille.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/06/24/le-meteorologue-olivier-rolin

Conseillé par
25 juin 2015

amour, famille

Quel lien que celui de cette mère avec sa fille ! Sans parole, juste des regards et quelques gestes.

Heureusement, l’école laïque et républicaine est là pour aider Luce à sortir de sa condition. Un peu cliché, non ? Et pourtant, en phrases ciselées, Jeanne Benameur rend cette histoire plausible et belle.

L’image que je retiendrai :

Celle de la déclinaison du verbe demeurer.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/06/22/les-demeurees-jeanne-benameur

Siri Hustvedt

Actes Sud

23,00
Conseillé par
25 juin 2015

artiste, folie

Que ce roman est verbeux, que cette lecture a été érintante.

Alors oui, il est question d’énormément de sujets dans ce pavé : la place des femmes dans la création artistique et leur non-reconnaissance ; des trucs et astuces dans une création ; des masques et de leurs fonctions ; de la difficile identité homme / femme et même du mythe de Pygmalion.

Mais surtout, il y a la colère et la rage du personnage principal. Pour ces raisons, je ne l’ai pas trouvée flamboyante.

L’écriture chorale de ce roman est un procédé intéressant pour tenter de tourner autour du personnage de Harry. Mais cela reste un procédé.

Une lecture qui ne m’a donc pas bouleversée.

L’image que je retiendrai :

Celle du personnage du Baromètre dont la vie dépend des hautes et basses pressions.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/06/21/un-monde-flamboyant-siri-hustvedt