Grégoire C.

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A la tête de la belle librairie Obliques depuis 2011.

Caraïbéditions

15,00
Conseillé par (Libraire)
16 octobre 2015

Elégie enragée

C’est une incantation poétique à la gloire du peintre Jean-Michel Basquiat, un chant magistral sur la force de l’art et le riche héritage d’une négritude dont on commençait à peine à connaître le nom.

Avec une emphase ébouriffante, un souffle poétique délirant et réjouissant, le grand auteur guadeloupéen Ernest Pépin brosse le portrait de la comète Basquiat, aux origines haïtiennes et portoricaines, mais viscéralement américain, taggeur inspiré qui finira dévoré cru par le star-system cannibale qu’il avait cru dompter. A mi-chemin entre le poème en prose, la biographie et l’élégie exaltée, ce "Griot de la peinture" se lit à haute voix, poing en l’air, sourire aux lèvres et larme à l’œil.

Conseillé par (Libraire)
16 octobre 2015

Révélation

Un recueil de nouvelles qu’une galerie de femmes américaines traverse éperdument. Femmes blessées, femmes en perdition, confrontées aux calmes violences de la vie contemporaine, autant de portraits, d’évocations, troublantes de ces destins entre deux eaux, blessés mais conquérants.
Et quelle écriture ! Loin de l’emphase et et du spectaculaire, une manière de dire cinglante.
Une immense révélation.

Conseillé par (Libraire)
16 octobre 2015

Labyrinthe littéraire

Lors de la sortie de ce roman en 2002, Danielewski a immédiatement été propulsé au rang d’auteur culte. Et pour cause. La "Maison des feuilles" ne ressemble à rien de ce qui existait alors. Roman expérimental et roman d’angoisse, thriller bibliophile et labyrinthe typographique, il y a plus d’un livre dans ce livre où la mise en page elle-même fait partie de l’histoire.

C’est d’ailleurs pour cette raison que l'édition de poche d'un ouvrage aussi unique a mis si longtemps à voir le jour. Ainsi, après épuisement du grand format et pendant presque 10 ans, le livre a été indisponible, et sa cote sur le marché de l’occasion s’est mise à grimper en flèche.

Cette édition de poche vient donc combler un vide et permettre à tous ceux qui n’ont pas eu le bonheur de lire ce chef d’œuvre de remédier à cela.

Et surtout, ne vous laissez pas intimider par l’apparence hermétique du texte. "La maison des feuilles" se lit vraiment comme un récit fantastique. Vous allez avoir peur, vous allez être impressionné, et vous vous souviendrez longtemps de l’expédition la plus insensée qu’on ait jamais racontée.

Alma Éditeur

Conseillé par (Libraire)
16 octobre 2015

A petits pas

Planter ses mains dans la vase, entendre craquer l’herbe sèche du mois d’août, avoir les mains noires à force de ramasser des noix... Le second roman de Thomas Vinau est plein de ces gestes premiers et de ces pensées pleines. En une succession de tableaux impressionnistes, il brosse le quotidien infime et apaisé d’un jeune couple qui réapprend à vivre au rythme des saisons avec, en filigrane, le murmure lancinant d’un passé douloureux.

On ne sait pas exactement comment l’auteur réussit ce tour de force, mais de ces touches légèrement brossées et de ces événements minuscules, il parvient à extraire, comme un alchimiste son élixir, une fabuleuse odyssée microscopique, un magnifique voyage vers l’essentiel dont la charge émotionnelle finit par prendre à la gorge.

Conseillé par (Libraire)
16 octobre 2015

A petits pas

Planter ses mains dans la vase, entendre craquer l’herbe sèche du mois d’août, avoir les mains noires à force de ramasser des noix... Le second roman de Thomas Vinau est plein de ces gestes premiers et de ces pensées pleines. En une succession de tableaux impressionnistes, il brosse le quotidien infime et apaisé d’un jeune couple qui réapprend à vivre au rythme des saisons avec, en filigrane, le murmure lancinant d’un passé douloureux.

On ne sait pas exactement comment l’auteur réussit ce tour de force, mais de ces touches légèrement brossées et de ces événements minuscules, il parvient à extraire, comme un alchimiste son élixir, une fabuleuse odyssée microscopique, un magnifique voyage vers l’essentiel dont la charge émotionnelle finit par prendre à la gorge.