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La librairie Siloë

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7 chemin censive du Tertre rue est ouverte :
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Fermée pendant les vacances scolaires

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Éditions Gallmeister

22,70
Conseillé par (Libraire)
14 avril 2018

roman à l'eau des canyons

Mon désir le plus ardent est un roman sentimental intense et émouvant à l'écriture sensible, drôle et fluide, irriguée aux eaux vives des canyons. Maddy et Dalton forment un couple fusionnel, jeunes rafteurs coureurs de rivières, portés par leur désir de sentir le vent, l'humidité et le murmure du fleuve. Ils vivent en pleine nature, fondent un foyer et créent leur entreprise. Ils se coordonnent en confiance, répondent à l'appel des courants, leur univers. Mais les rapides de la vie les précipitent vers l'impensable : la sclérose en plaques. Ils évitent les fracas quotidiens, pagayent sur les vagues de la maladie qui submergent Maddy. Ils restent unis quand leur monde vacille.
Un roman remarquable et bouleversant.
Emeline libraire Siloë Lis Nantes

Khoury-Ghata, Vénus

Cerf

Conseillé par (Libraire)
22 juillet 2017

Asia Bibi est accusée de blasphème pour avoir puisé et bu de l’eau dans un puits réservé aux musulmans. Paysanne chrétienne, mère de cinq enfants, elle est condamnée à mort par pendaison en 2010 au Pakistan, elle survit depuis à l’enfer de la prison de Multan. Les rejets de la grâce présidentielle et de l’appel des avocats défient l’indignation de la communauté internationale et des médias. Le temps s’est arrêté pour Asia, il est suspendu dans une cellule d’attente, de peur, de doutes et de questionnements. Opprimée et dépossédée des sources vitales, alimentaire, sanitaire et affective, violentée entre les murs sous les coups de ses geôliers, menacée hors les murs sous les coups d’une cabale et de la charia, elle survit réfugiée dans une cellule plus intime et résistante, une méditation douloureuse, entre souvenirs, imaginaire, amour et folie. Coupée du monde, privée des nouvelles de sa famille, ne sachant ni lire, ni écrire, elle compte ses cinq enfants, les appelle, crie leur noms, comme un refrain, une mélopée scandée de tout son corps plié à terre puis redressé, encore et encore, telle une prière.
Venus Khoury-Ghata donne la parole à la femme opprimée, elle tisse un récit intime des liens spirituels fragiles et tendres tendus vers le regard d’un mari, l’amour pour ses enfants et ses gestes de femme au foyer. Elle dresse une écriture contre les haines religieuses et la banalité des violences faites aux femmes.c Emeline D. Libraire Siloë Lis

Conseillé par (Libraire)
22 juillet 2017

En 1938, au seuil de la mort, le poète Ossip Mandelstam revient sur son enfance à Saint-Pétersbourg, puis sur quarante ans de création et de combat pour donner voix au souffle poétique qui l’anime, porté par Nadedja, sa femme, amoureuse et dévouée, aux côtés de contemporains et amis, Pasternak, Akhmatova et Tsvétaïeva.
Mandelstam est accusé et pourchassé par les hommes de Staline pour avoir fait, en quelques vers, un portrait du dictateur cruel, diabolique et sanguinaire, « le montagnard du Kremlin / L’assassin et le mangeur d’hommes ». De perquisitions en arrestations, le poète rebelle, dissident, est banni et interdit de publication. Affamés et pauvres, « exilés en leur propre pays », le poète et sa femme sont réduits à la mendicité. Mandelstam, le vieux fou, le souffrant, le mort vivant, l’âme insoumise, auprès de ses voisins, corps en décompositions qui n’en finissent pas de mourir dans l’enfer d’un camp de transit, rêve du repos du cimetière de Zadonsk, aux senteurs de fleurs fanées, entouré d’herbes piétinées par les vivants recueillis. Dans la mise à mort lente et acharnée du poète, ses mots sont une arme. Sous sa couverture, Mandelstam les récite telle une prière dans ses derniers souffles poétiques, fils tenus à la vie ; sa religion est une insoumission créative. Ses poèmes survivent au poète déchu. Les derniers jours de Mandelstam est un hommage émouvant aux poètes disparus luttant pour la survie de leur mots et poèmes. L’oppresseur peut s’acharner sur l’homme, tarir le cœur, affaisser le corps, mais il ne peut pas, de force, éteindre la voix du poète. Une armée n’arrêtera pas le flux des mots passés sous le manteau, recopiés, la course folle des vers appris par cœur, récités, transmis, de mémoire, par amitié, par amour et fraternité poétique. Emeline D. libraire Siloë Lis

Conseillé par (Libraire)
22 juillet 2017

« Est-ce-que Fantine abandonne Cosette ? » Une discussion s’anime autour de la question, les avis de la classe sont partagés. De l’analyse des Misérables de Victor Hugo, les élèves sont amenés à penser autour l’acte extrême d’une mère, confiant son enfant à d’autres. Est-ce un acte conscient, désespéré, aimant ? La réflexion dépasse le cadre littéraire pour interpeller les valeurs des jeunes, pour toucher à vif certains au cœur de leur vécu et souffrances intimes. Abdou, d’habitude distant et silencieux, rompt les jugements à tout vol, se lève et disparaît. Sonia est émue par cette réaction inattendue. D’Abdou Traoré, on sait peu de choses : africain, arrivé en classe deux mois plus tôt, triste, mélancolique et solitaire. Sonia croise sa route en différents lieux de la ville de Berck-sur-Mer. Où vit-il ? Que cherche-t-il ? Les deux jeunes se rapprochent, se confient et partagent le douloureux manque de leurs mères.
Ce roman sensible et pudique décrit la quête d’un jeune réfugié malien exilé en France avec sa mère suite au décès du père. Comme beaucoup de sans papiers, sans abris, il fuit les abus, les contrôles, l’expulsion, il dort à l’ombre des murs de la ville, s’efface du paysage social, se terre dans un autre monde insoupçonné de vivants, celui des invisibles. Ils aspirent à une terre d’accueil, en Angleterre ou ailleurs. Ce roman positif est porté par une dynamique du mouvement, d’une volonté de vivre et de ressentir. L’écriture à la première personne est celle intime d’une jeune fille attentive à l’autre. Elle passe des dialogues aux descriptions avec un choix de mots simples, imagés et pesés, chargés d’émotions. Elle déroule un récit réaliste, bienveillant et touchant et évite tout pathos ou victimisation. Vivre ensemble c’est aussi passer la ligne blanche, les murs abandonnés, percevoir la zone affective isolée des sans papiers, des sans terres, en quête d’un espace où se reconstruire. A partir de 13 ans. Emeline D. libraire Siloë Lis

Conseillé par (Libraire)
12 mars 2015

Une anthropologie théologique chrétienne

Une perle de théologie!!!

Quand la théologie chrétienne se fait anthropologie!
Il est question de l'identité de l'homme.
En tentant de comprendre qui est Dieu, l'homme se révèle à lui-même en trois temps (trois parties de l'ouvrage) : Homme créé (remarquable), homme pêcheur, homme sauvé. Dans ce développement, l'homme se définit et devient "merveille de Dieu". Bernard Sesbouë, théologien, s'inscrit dans la tradition des pères de l'Eglise et de la volonté de Vatican II : exposer une véritable anthropologie théologique.
(Gaudium et Spes, L'Eglise dans le monde de ce temps)

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