Oiseuses, 4, Blaise Pascal et moi dans la voie lactée
EAN13
9791027800100
ISBN
979-10-278-0010-0
Éditeur
Le Castor Astral
Date de publication
Collection
Poésie
Séries
Oiseuses (4)
Nombre de pages
96
Dimensions
20,5 x 14 x 0,8 cm
Poids
124 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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4 - Blaise Pascal et moi dans la voie lactée

De

Le Castor Astral

Poésie

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(Texte provisoire)   Jacques Darras cherche à réaliser une synthèse entre la poésie médiévale française, la poésie épique américaine du XXe siècle et le surréalisme belge. S'affirmant aujourd'hui comme l'héritier direct des poètes médiévaux du nord de la France (Arras), il parle dans ses poèmes de son rapport à la mort, de ses amis écrivains et comédiens (Jacques Bonnaffé, Gérard Pfister, Georges Guillain, etc.), de l'Univers qu'explore l'astrophysique moderne, dialoguant avec Blaise Pascal sur les raisons de ne pas désespérer de ces « espaces infinis ». Il parle aussi et surtout de la Terre, des menaces qui partout pèsent sur la liberté, admonestant vertement les villes du Nord tentées par le recours à des formes brutales de gestion. Il leur rappelle qu'elles furent le berceau des communes et de la démocratie en Europe. Il observe, il rêve, il réagit avec un esprit contestataire toujours en éveil. Ce n'est pas un poète du symbolisme mais de la réalité, qui utilise le poème comme une arme et un outil, diffusant aussi bien la musique que les conseils, mettant en garde la société contre les souffrances de la tragédie. Né sur les côtes de la Manche à proximité de la Flandre, face à l'Angleterre, Jacques Darras a inauguré une carrière de poète, traducteur et essayiste avec Le Génie du Nord (essai, Grasset, 1988), une retraduction de Sous le volcan de Malcolm Lowry (Grasset, 1985) commandée par Maurice Nadeau, et le tome I d'un long poème en huit chants, La Maye I, (In'hui/Trois Cailloux, Amiens, 1988) consacré à sa rivière natale du Ponthieu/Marquenterre. Tout en enseignant la poésie anglo-américaine à l'Université de Picardie, il fonde la revue in'hui (1978) devenue entre-temps Inuits dans la Jungle (Le Castor Astral), cependant qu'il donne des traductions de Walt Whitman, S.T. Coleridge, William Blake et Ted Hughes (Gallimard), ainsi que d'Ezra Pound (Flammarion). Au moment de terminer les huit volumes de La Maye (dont les volumes 5 et 6 sont parus chez Gallimard, L'Arbalète/2001-2006), le poète entame une séquence de poèmes brefs ou Oiseuses, inspirés par la rivière Oise, trait d'union liquide entre Paris et la Belgique, et faisant écho aux Oiseuses du poète Philippe de Beaumanoir au XIIIe siècle. Jacques Darras a reçu le prix Guillaume Apollinaire (2004) et le Grand Prix de poésie de l'Académie française pour l'ensemble de son ouvre (2006).
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