- EAN13
- 9782724614800
- ISBN
- 978-2-7246-1480-0
- Éditeur
- Presses de Sciences Po
- Date de publication
- 06/01/2014
- Collection
- Bibliothèque du citoyen
- Nombre de pages
- 100
- Dimensions
- 22 x 11,5 x 2 cm
- Poids
- 112 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 325.1
- Fiches UNIMARC
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Faut-il ouvrir les frontières ?
De Catherine Wihtol de Wenden
Presses de Sciences Po
Bibliothèque du citoyen
Alors que la mobilité est reconnue comme un facteur essentiel de développement
humain, les deux tiers des habitants de la planète ne peuvent circuler
librement. Quant aux pays traditionnels d'immigration, ils ont fermé leurs
portes, si ce n'est bâti des murs ou installé des camps de rétention.
Les effets pervers de la fermeture des frontières sont pourtant légion. Aux
victimes, aux sans-papiers et aux sans-droits, s'ajoutent les camps de
réfugiés, l'économie maffieuse du passage, les déficits économiques et
démographiques liés à l'absence de mobilité, sans parler des coûts exorbitants
des politiques de fermeture et d’expulsion.
Face à ces paradoxes, ne vaudrait-il pas mieux inverser la logique? Considérer
que la liberté de circulation des personnes est un droit universel, tout en
laissant aux États la possibilité de restreindre l’entrée sur leur territoire?
Un droit de migrer commence à s’énoncer et à faire l’objet de dialogues
multilatéraux. Souvent menés en marge des États, ils révèlent les inégalités
criantes du régime des frontières en fonction de la provenance et de la
destination des migrants.
Un plaidoyer pour un droit à la mobilité et pour l’avènement d’une diplomatie
internationale des migrations.
humain, les deux tiers des habitants de la planète ne peuvent circuler
librement. Quant aux pays traditionnels d'immigration, ils ont fermé leurs
portes, si ce n'est bâti des murs ou installé des camps de rétention.
Les effets pervers de la fermeture des frontières sont pourtant légion. Aux
victimes, aux sans-papiers et aux sans-droits, s'ajoutent les camps de
réfugiés, l'économie maffieuse du passage, les déficits économiques et
démographiques liés à l'absence de mobilité, sans parler des coûts exorbitants
des politiques de fermeture et d’expulsion.
Face à ces paradoxes, ne vaudrait-il pas mieux inverser la logique? Considérer
que la liberté de circulation des personnes est un droit universel, tout en
laissant aux États la possibilité de restreindre l’entrée sur leur territoire?
Un droit de migrer commence à s’énoncer et à faire l’objet de dialogues
multilatéraux. Souvent menés en marge des États, ils révèlent les inégalités
criantes du régime des frontières en fonction de la provenance et de la
destination des migrants.
Un plaidoyer pour un droit à la mobilité et pour l’avènement d’une diplomatie
internationale des migrations.
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