EAN13
9782859209759
ISBN
978-2-85920-975-9
Éditeur
Le Castor Astral
Date de publication
Collection
Escales des lettres
Nombre de pages
128
Dimensions
19 x 12 x 0,1 cm
Poids
130 g
Code dewey
841.912
Fiches UNIMARC
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Max Jacob, un drôle de paroissien

portraits

De

Le Castor Astral

Escales des lettres

Indisponible
« Entre facétie et désespoir, entre besoin de sainteté et tentations charnelles, Max Jacob n’a cessé de promener son innocence canaille en terre de poésie. Toute son existence fut un périlleux exercice d’équilibre funambulesque. Jamais le poète ne se prit au sérieux. Mais la vie est chose rigoureuse, la mort en est l’enjeu. Enchanteur fantasque, il passa sa vie à brouiller dates et pistes en une étourdissante geste serpentine. Causeur délicieux, il possédait, chevillé à la langue le don du mot rare et du raccourci. Il apprivoisait le hasard comme une ombre fugitive ; tel un oiseau perché sur son épaule, il lui lissait les plumes et lui confiait sa chanson. »

Avec brio et impertinence, Patrice Delbourg, grand spécialiste des jongleurs de mots, rend hommage au « Funambule du verbe », pittoresque par son allure, qui ne vivait que pour l’art dans un tourbillon de mots en ébullition. Dans une plus que biographie, il redonne vie au pince-sans-rire qui fut à la fois une nouvelle incarnation du juif errant, un archange foudroyé, un réfractaire, un homme de chair et un mystique profond, un conteur et épistolier au lyrisme ébouriffé, un fantaisiste éblouissant. Il part en quête des secrets de celui pour qui « une personnalité n’est qu’une erreur persistante ».

Une chronologie, une bibliographie et un choix de saillies de « Mad Max » complètent le propos.

Patrice Delbourg est né et vit à Paris. Complice des « Papous dans la tête » sur France Culture, poète (prix Max-Jacob et Guillaume-Apollinaire), romancier et chroniqueur, il est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages dont :

Romans : Un soir d’aquarium et Les Chagrins de l’Arsenal (Le Cherche Midi), La Martingale de d’Alembert et Signe particulier endurance (Le Castor Astral).

Poésie : Ecchymoses et caetera (poèmes 1974-2004) et Longtemps j’ai cru mon père immortel (Le Castor Astral). Il a reçu les prix Max-Jacob et Guillaume-Apollinaire.

Essais : Les Désemparés et Le Bateau livre (Le Castor Astral), Les Jongleurs de mots, et Les Funambules de la ritournelle (Écriture).

L’ACTUALITÉ : 70e anniversaire de la mort de MAX JACOB

Max Jacob (Quimper 1876 – Drancy 1944) quitte la Bretagne à l’âge de 20 ans pour mener une existence de bohème à Montmartre. Écrivain, peintre et critique d’art, homme à la personnalité protéiforme (« Mon corps est un boulevard aux démons »), il se lie d’amitié avec Picasso, Apollinaire, Modigliani. D’origine juive, il se convertit au catholicisme et quitte Paris pour Saint-Benoît-sur-Loire en 1921. Après cette retraite spirituelle, il est de retour à la capitale en 1927, où il mène une existence dissolue. Il est notamment l’auteur de Le Cornet à dés, Les Pénitents en maillots roses, Conseils à un jeune poète, Le Laboratoire central et Méditations. Astreint au port de l’étoile jaune, il est arrêté par les Allemands le 24 février 1944 et meurt d’une congestion pulmonaire au camp de la Muette, à Drancy, le 5 mars suivant. Sacha Guitry venait pourtant d’arracher sa libération, mais un jour trop tard. Un des maîtres de la modernité poétique avec Apollinaire, Max Jacob a exercé une influence déterminante sur nombre de poètes dont Maurice Fombeure, René Guy Cadou et Jean Follain.
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