- EAN13
- 9782251455389
- ISBN
- 978-2-251-45538-9
- Éditeur
- Belles Lettres
- Date de publication
- 05/04/2024
- Collection
- LE GOUT DE L'HI (1)
- Nombre de pages
- 344
- Dimensions
- 19,1 x 12,6 x 2 cm
- Poids
- 350 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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L’armée du IIIe Reich se contenta-t-elle d’exécuter, avec une remarquable compétence, des ordres reçus ou fut-elle très politisée ? Échappa-t-elle à l’emprise du régime ou s’en fit-elle la propagandiste zélée ? Bref, la Wehrmacht fut-elle l’armée d’Hitler ?
En étudiant la guerre sur le front principal de l’Est, Omer Bartov, professeur d’histoire contemporaine à Brown University (USA), apporte des réponses précises à ces questions. Son livre contribue de manière importante à la compréhension du nazisme.
Confrontée à des conditions de guerre épouvantables, l’armée allemande a connu la déroute dès la fin 1941. Elle a alors été contrainte d’enrôler sans cesse de nouvelles recrues ; elle est devenue une armée de masse. La nation entière fut mobilisée. Au moins un membre de chaque famille connut le front de l’Est. Une nouvelle image de l’héroïsme s’imposa, dans laquelle la puissance matérielle était remplacée par une conception brutale, fanatique du combat. Les pires actes de barbarie furent autorisés par le pouvoir militaire, et les officiers et les troupes se rallièrent à la vision nazie de la guerre, faisant de l’Allemagne le rempart contre le bolchevisme. La Wehrmacht, armée de conscrits, devint alors l’armée d’Hitler. L’idéologie avait conquis la nation.
En étudiant la guerre sur le front principal de l’Est, Omer Bartov, professeur d’histoire contemporaine à Brown University (USA), apporte des réponses précises à ces questions. Son livre contribue de manière importante à la compréhension du nazisme.
Confrontée à des conditions de guerre épouvantables, l’armée allemande a connu la déroute dès la fin 1941. Elle a alors été contrainte d’enrôler sans cesse de nouvelles recrues ; elle est devenue une armée de masse. La nation entière fut mobilisée. Au moins un membre de chaque famille connut le front de l’Est. Une nouvelle image de l’héroïsme s’imposa, dans laquelle la puissance matérielle était remplacée par une conception brutale, fanatique du combat. Les pires actes de barbarie furent autorisés par le pouvoir militaire, et les officiers et les troupes se rallièrent à la vision nazie de la guerre, faisant de l’Allemagne le rempart contre le bolchevisme. La Wehrmacht, armée de conscrits, devint alors l’armée d’Hitler. L’idéologie avait conquis la nation.
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