- EAN13
- 9782357231818
- ISBN
- 978-2-35723-181-8
- Éditeur
- École Nationale des Chartes
- Date de publication
- 25/05/2023
- Collection
- Propos (1)
- Nombre de pages
- 70
- Dimensions
- 1,7 x 11 x 1,5 cm
- Poids
- 70 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
L'historien face à l'animal
L'exemple du Moyen Âge
Pastoureau, Michel
École Nationale des Chartes
Propos
Offres
Longtemps les historiens ne se sont guère préoccupés de l'animal, abandonnant
celui-ci aux recueils d’anecdotes et à la «petite histoire». Leur attitude a
toutefois changé au cours des dernières décennies, et l’animal est enfin
devenu un objet d’étude à part entière. Dans cette mutation, les médiévistes
ont joué un rôle pionnier, mais pour ce faire ils ont dû affronter différents
obstacles. S’il est patent que le Moyen Âge est prolixe sur les animaux – sans
doute plus que toute autre époque, du moins en Europe – la zoologie médiévale
n’est pas la zoologie moderne: les pièges de l’anachronisme guettent le
chercheur à chaque coin de document.
Après avoir exposé ces obstacles et ces pièges, l’ouvrage de Michel Pastoureau
présente les principaux terrains documentaires sur lesquels peut s’aventurer
l’historien, parmi lesquels: les bestiaires et le Roman de Renart pour ce qui
est des textes; les miniatures pour ce qui est des images. Ce faisant, il
s’interroge sur plusieurs questions essentielles. Que faire des savoirs de
notre temps quand on est historien d’un passé lointain? Comment éviter de
conduire des enquêtes téléologiques? En quoi la zoologie d’aujourd’hui
aide-t-elle à étudier la zoologie médiévale? Nos connaissances actuelles ne
sont pas des vérités, seulement des étapes dans l’histoire des savoirs.
celui-ci aux recueils d’anecdotes et à la «petite histoire». Leur attitude a
toutefois changé au cours des dernières décennies, et l’animal est enfin
devenu un objet d’étude à part entière. Dans cette mutation, les médiévistes
ont joué un rôle pionnier, mais pour ce faire ils ont dû affronter différents
obstacles. S’il est patent que le Moyen Âge est prolixe sur les animaux – sans
doute plus que toute autre époque, du moins en Europe – la zoologie médiévale
n’est pas la zoologie moderne: les pièges de l’anachronisme guettent le
chercheur à chaque coin de document.
Après avoir exposé ces obstacles et ces pièges, l’ouvrage de Michel Pastoureau
présente les principaux terrains documentaires sur lesquels peut s’aventurer
l’historien, parmi lesquels: les bestiaires et le Roman de Renart pour ce qui
est des textes; les miniatures pour ce qui est des images. Ce faisant, il
s’interroge sur plusieurs questions essentielles. Que faire des savoirs de
notre temps quand on est historien d’un passé lointain? Comment éviter de
conduire des enquêtes téléologiques? En quoi la zoologie d’aujourd’hui
aide-t-elle à étudier la zoologie médiévale? Nos connaissances actuelles ne
sont pas des vérités, seulement des étapes dans l’histoire des savoirs.
S'identifier pour envoyer des commentaires.