- EAN13
- 9782490521098
- ISBN
- 978-2-490-52109-8
- Éditeur
- FOOD
- Date de publication
- 22/08/2021
- Nombre de pages
- 104
- Dimensions
- 16,5 x 24 x 1,2 cm
- Poids
- 480 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Offres
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16.00
Préface
C’est un album qui détonne! Delestre, c’est rond comme une fesse replète, poli comme un fils de bonne famille (ce qu’il est), absurde ou cocasse comme peut l’être le spectacle d’un névrosé du stand-up britannique. Mais (après les compliments, il y a toujours un « mais »), Delestre est (trop) gentil.
Admettons! L’ami Philou s’est donc fait un peu prier avant de contrarier sa vraie nature pour être un chouïa grinçant.
L’été, il a relu « Idées noires » d’André Franquin. En pleine dépression hivernale, le dessinateur belge use (sans abuser) de l’humour du désespoir. Avec férocité et drôlerie. Sans sombrer dans la vulgarité.
La grossièreté n’est pas le registre de l’auteur qui veut bien rire de tout, pas avec n’importe qui (la jurisprudence – fixée par Pierre Desproges – est constante). Il a donc bravé la mort, supporté les cons, caricaturé la vie conjugale, tutoyé les fauves, titillé le genre humain et même ironisé sur la torture. Le résultat est un album noir où il n’est pas inconvenant de rire. Même jaune.
Par prudence, Delestre s’excuse déjà d’avoir offensé ceux dont l’humour s’arrête au premier degré. On ne sait jamais…
C’est un album qui détonne! Delestre, c’est rond comme une fesse replète, poli comme un fils de bonne famille (ce qu’il est), absurde ou cocasse comme peut l’être le spectacle d’un névrosé du stand-up britannique. Mais (après les compliments, il y a toujours un « mais »), Delestre est (trop) gentil.
Admettons! L’ami Philou s’est donc fait un peu prier avant de contrarier sa vraie nature pour être un chouïa grinçant.
L’été, il a relu « Idées noires » d’André Franquin. En pleine dépression hivernale, le dessinateur belge use (sans abuser) de l’humour du désespoir. Avec férocité et drôlerie. Sans sombrer dans la vulgarité.
La grossièreté n’est pas le registre de l’auteur qui veut bien rire de tout, pas avec n’importe qui (la jurisprudence – fixée par Pierre Desproges – est constante). Il a donc bravé la mort, supporté les cons, caricaturé la vie conjugale, tutoyé les fauves, titillé le genre humain et même ironisé sur la torture. Le résultat est un album noir où il n’est pas inconvenant de rire. Même jaune.
Par prudence, Delestre s’excuse déjà d’avoir offensé ceux dont l’humour s’arrête au premier degré. On ne sait jamais…
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