EAN13
9782267021745
ISBN
978-2-267-02174-5
Éditeur
Christian Bourgois
Date de publication
Collection
Littérature étrangère (2)
Séries
"Paris Review", les entretiens (2)
Nombre de pages
592
Dimensions
20,5 x 12,5 x 2,6 cm
Poids
527 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
Code dewey
808.8004
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Volume 2 - Paris review T2 Les entretiens

anthologie

Traduit par

Christian Bourgois

Littérature étrangère

Indisponible

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Fondée à Paris par Harold L. Humes, Peter Matthiessen et George Plimpton en 1953, The Paris Review s’est assignée une mission éditoriale simple : « Cher lecteur – écrit William Styron dans une lettre inaugurale – The Paris Review aspire à mettre en valeur le travail créatif – fiction et poésie – sans exclure la critique, mais dans le but de la mettre en retrait par rapport à la place dominante qu’elle occupe dans la plupart des revues littéraires en lui réattribuant l’espace qui lui convient, à savoir quelque part en fin d’ouvrage. Je pense que The Paris Review devrait accueillir différents types de personnes entre ses pages : les bons écrivains et les bons poètes, d’autres moins prononcés. Tant qu’ils sont bons. »

Décennie après décennie, la revue a contribué à faire connaître les écrivains importants du moment : Adrienne Rich, de même que Philip Roth, V.S. Naipaul, T. Coraghessan Boyle, Mona Simpson, Edward P. Jones, et Rick Moody y ont publié leurs premiers textes. Des extraits de Molloy, l’un des premiers romans de Beckett écrit en anglais, ont paru dans la cinquième livraison de la revue. Ce magazine a également été l’un des premiers à remarquer et promouvoir le travail de Jack Kerouac en publiant en 1955 sa nouvelle intitulée La fille mexicaine. Parmi les piliers de la littérature contemporaine qui ont fait leur première apparition dan The Paris Review, on peut encore citer Le corbeau vient le dernier d’Italo Calvino, Goodbye Columbus de Philip Roth, Alice de Donald Barthelme, Basketball diaries de Jim Carroll, Far Tortuga de Peter Matthiessen, Virgin Suicides de Jeffrey Eugenides et Les corrections de Jonathan Franzen.

En plus de mettre l’accent sur le processus créatif, les fondateurs de la revue ont trouvé une autre alternative à la critique, à savoir laisser les auteurs parler eux-mêmes de leur travail. La série d’interviews intitulées « écrivains au travail » leur offre un espace assez rare pour parler de leur vie et de leur art. Leurs réponses constituent certains des autoportraits les plus révélateurs de l’histoire littéraire.

Surnommé « l’enfant terrible des lettres anglaises », Martin Amis (1949-) est le fils du célèbre écrivain Kingsley Amis. Il a été journaliste, notamment pour The Observer. En 1984 parut son best-seller, Money, Money, où il traite de la menace nucléaire. D’autres gens (1989), Les Monstres d’Einstein (1990), London Fields (1992), La Flèche du temps (1993), Visiting Mrs Nabokov (1997) sont publiés aux éditions Christian Bourgois.

Beryl Bainbridge (1934-2010) est l’auteur de seize romans, d’essais et de pièces de théâtre. Elle a notamment écrit La Couturière (1973) et Selon Queeney (2003, Christian Bourgois éditeur). Ses romans ont reçu de nombreux prix. En avril 2011, elle recevra, à titre posthume, le Man Booker Prize.

Né à Buenos Aires, Jorge Luis Borges (1899-1986) est le plus grand écrivain argentin de sa génération. Il est l’auteur de nouvelles et de contes fantastiques, d’essais, de poèmes, de romans policiers… Reconnu internationalement à partir des années 1960, il reçoit de nombreuses distinctions, telles que le prix Cervantes en 1979, le Prix Balzan en 1980 et la Légion d’honneur en 1983.

Paul Bowles (1910-1999) est un écrivain et musicologue américain. En 1947, il s’installe à Tanger avec sa femme, Jane Bowles, pour y étudier la musique rifaine. Il y passe toute sa vie et publie, en 1930, Un thé au Sahara, qui le fait connaître. Paul Bowles est aussi l’auteur de trois opéras. Christian Bourgois éditeur a publié In absentia (1993).

Truman Capote (1924-1984) commence à écrire à l’âge de dix ans. Il a écrit des nouvelles, des romans, des reportages, des récits de voyages ainsi que des scénarios de film. Capote consacre six années à l’écriture de De sang froid, une enquête tirée d’un fait divers sanglant.

Jack Kerouac (1922-1969) commence à écrire des nouvelles très jeune et étudie à l’Université de Columbia où il rencontre Allen Ginsberg et William S. Burroughs. Il est considéré aujourd’hui comme l’un des plus importants auteurs américains du XXe siècle. Son œuvre la plus connue, Sur la route, fait figure de manifeste de la beat generation. Chrisitan Bourgois éditeur a publié Visions de Cody (1990) et une version bilingue de Mexico city blues (1995).

Roi du roman d’espionnage, John le Carré (1931-) a fait de la Guerre froide son thème de prédilection. Ses livres décrivent avec réalisme et humour le monde des agents secrets. Son personnage fétiche, mis en scène de manière récurrente, est l’agent George Smiley.

Dans les années 30, Mary McCarthy (1912-1989) s’installe à New York où elle rédige des critiques de théâtre, édite une revue communiste et enseigne brièvement au Sarah Lawrence College et au Bard College. Elle collabore notamment à la New York Review of Books. Auteur prolifique, elle n’hésite pas à évoquer les scandales du Watergate et du Vietnam dans deux de ses livres. Elle entretient une forte amitié avec Hanna Arendt.

Les œuvres de Ian McEwan (1948-) traitent du rapport entre les hommes et les femmes, sur un ton insolite et humoristique. Son livre, Amsterdam, qui a pour sujet l’inceste, a reçu le Booker Prize en 1998. Revenu à un univers plus intime avec Sur la plage de Chesil paru en 2008, Ian McEwan s’impose comme une voix essentielle de la littérature aujourd’hui.

Iris Murdoch (1919-1999) est née à Dublin. En 1948, elle enseigne au St Anne’s College d’Oxford. Elle écrira des dizaines de romans ainsi que des essais philosophiques avant d’être atteinte de la maladie d’Alzheimer. Son chef-d’œuvre, La Mer, la mer (1978), obtient le prestigieux Booker Prize.

La révolution russe force Vladimir Nabokov (1899-1977) à quitter sa Russie natale pour Berlin, Paris, puis Londres. Il part ensuite enseigner la littérature dans de prestigieuses universités aux États-Unis et se fait naturaliser Américain en 1945. En 1958 paraît Lolita. Nabokov passe ses dernières années à Montreux où il rédige Ada ou l’ardeur.

Isaac Bashevis Singer (1902-1991) quitte la Pologne pour les États-Unis en 1935 où il se fera naturaliser. Son œuvre, écrite en yiddish, fait revivre la Pologne de son enfance sur le rythme des conteurs traditionnel dans un style dépouillé et visionnaire. I. B. Singer reçut le National Book Award en 1974, et le Prix Nobel de littérature en 1978. Ses romans les plus connus sont Le Magicien de Lublin (1960), et Amour tardif (1980).

Jeanette Winterson (1959-) a été élevée par des parents adoptifs très pratiquants. À 16 ans, elle déclare son homosexualité et quitte le foyer familial. Elle étudie à Oxford, puis se rend à Londres. À 23 ans, elle publie Les Oranges ne sont pas les seuls fruits, roman en grande partie autobiographique.

Marguerite Yourcenar (1903-1987) a connu ses premiers succès en 1951 avec les Mémoires d’Hadrien et, en 1968 avec L’Œuvre au noir. Elle parlait couramment latin et grec et elle s’efforçait de donner à ses textes une dimension humaniste. En 1980, elle est la première femme élue à l’Académie française.

William Faulkner (1897-1962) naît et grandit dans le Mississippi. Il reçoit le Prix Pulitzer et le National Book Award à deux reprises, ainsi que le Prix Nobel de littérature en 1949. Ses récits ont lieu dans le Sud des États-Unis, où règnent la décadence et les violences raciales. La retranscription en français de l’entretien avec Faulkner présent dans Les entretiens de la Paris Review – tome II est inédite.

Cette publication est le deuxième tome d’une sélection d’entretiens parus dans The Paris Review. Le premier volume a été publié en mai 2010.

L’entretien avec Faulkner est un inédit exclusif qui est publié pour la première fois en langue étrangère.

Sur Paris Review – Les entretiens, tome I :

« L’anthologie que viennent de publier les éditions Christian Bourgois est un petit chef-d’œuvre d’intelligence et de clarté qui servira de bréviaire à tout écrivain (qu’il soit apprenti ou confirmé). [...] Gageons que ce volume n’est que le premier d’une longue série. » (François Busnel, Lire)

« Le fil rouge de ce voyage littéraire aléatoire, commandé par la logique de l’alphabet, est la présence presque physique et mystique de ces grands créateurs, qui nous p...
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