Le troisième combattant - De l’ypérite en Abyssinie à la bom
EAN13
9782880864910
ISBN
978-2-88086-491-0
Éditeur
Olizane
Date de publication
Collection
PÉRÉGRINATIONS
Nombre de pages
320
Dimensions
21 x 14 x 2 cm
Poids
444 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Le troisième combattant - De l’ypérite en Abyssinie à la bom

Olizane

Pérégrinations

Offres

En octobre 1935, le Dr Marcel Junod, jeune médecin interne, est envoyé en Abyssinie par le Comité international de la Croix-Rouge. Sa mission, initialement prévue pour six mois, se prolongera jusqu'en 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Durant une année en Ethiopie, alors occupée par l'Italie fasciste, il organise l'acheminement des secours dans les régions les plus reculées du pays et, avec très peu de moyens, il tente de soulager les terribles brûlures infligées aux Abyssins par les bombardements au gaz moutarde.

Puis il est envoyé en Espagne où sévit une guerre civile impitoyable. Constatant la montée de la violence de part et d'autre des deux protagonistes, le Dr Junod met en place un système d'échanges de prisonniers qui permettra de sauver de nombreuses vies.

Il enchaîne ensuite avec la Pologne, l'Allemagne, la Grèce, ainsi que d'autres pays dévastés par le conflit mondial: visites des prisonniers, négociations pour améliorer leurs conditions de survie, distributions de médicaments et nourriture, etc.

C'est lorsqu'il atteint la Mandchourie pour inspecter les prisons où sont détenus des militaires alliés que la ville d'Hiroshima est bombardée. Il arrive au Japon trois jours plus tard et est alors l'un des premiers médecins étrangers à témoigner des effroyables ravages causés par la bombe atomique, et à organiser les secours.

Qu'il parle de criminels de guerre ou de victimes, le ton du Dr Junod est toujours neutre mais déterminé. Faisant face aux injustices de tous bords, il relate ses rencontres avec les belligérants, ainsi que les actions menées afin de soulager les souffrances infligées aux civils.

Marcel Junod naît le 14 mai 1904, à Neuchâtel (Suisse). En 1935, après ses études de médecine, il accepte une première mission en tant que délégué du CICR. A la fin de la guerre, il poursuivra son activité en Asie pour l'UNICEF. En 1952, il sera nommé membre du Comité international de la Croix-Rouge. Puis, en 1959, il en deviendra vice-président, poste qu'il occupera jusqu'à sa mort, le 16 juin 1961.
S'identifier pour envoyer des commentaires.