Le mystérieux destin de Timothy Hunter, 3, BREVIAIRE DES PETITS PLAISIRS HONTEUX
EAN13
9782755604986
ISBN
978-2-7556-0498-6
Éditeur
JBZ & Cie
Date de publication
Séries
Le mystérieux destin de Timothy Hunter (3)
Nombre de pages
139
Dimensions
16,7 x 11,9 x 1,3 cm
Poids
124 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
Code dewey
844
Fiches UNIMARC
S'identifier
Indisponible

Ce livre est en stock chez 2 confrères du réseau leslibraires.fr,

Cliquez ici pour le commander

Autres livres dans la même série

Le bréviaire des petits plaisirs honteux est un panorama non exclusif mais très complet de toutes les choses que l'on adore mais que la morale, la bonne éducation, les conventions nous interdisent de faire.
Vous adorez vous curer le nez (en cachette ou pas), vous ne détestez pas choquer votre prochain, voire même l'emmerder, vous ouvrez votre gueule pour attiser une querelle familiale, vous adorez faire pipi dans des endroits imprévus et évidemment vous esclaffer en voyant une personne tomber... Alors, ce livre est pour vous.
Après lecture, vous saurez enfin faire rougir votre voisine de bureau, lâcher en bonne ou mauvaise compagnie un rot bien sonore, dresser l'un contre l'autre deux amis de vingt ans et même émouvoir un curé au fond de son confessionnal.
Retrouvez tous vos petits plaisirs honteux dans le bréviaire de Charles Haquet et Bernard Lalanne, tous deux journalistes économistes.
Extrait Dispenser ses vents alentour
Par-delà ma haie Sors me décharger d'un pet Au froid de la nuit. Kobayashi Issa
Dans Pierrot mon ami, Queneau nous avait mis en garde : " On a de l'éducation ou on n'en a pas : motus, pas de plaisanteries sur ce sujet ! " Désolé, Raymond. Les tartufes, chattemites et autres personnes bien élevées n'ont qu'à se boucher les oreilles et les narines.
Péter est un plaisir obscène, quoique fort prisé. De la boulangère au premier président de la Cour des comptes, chacun s'y adonne en moyenne huit fois par jour (quatorze selon d'autres sources) et l'homme plus que la femme, indique la statistique sans donner le détail des ventilations. Mais qu'importe ce relâchement s'il est salutaire, tranche Hippocrate : dès le Ve siècle avant J.C., le père de la médecine trouve " bon que les vents s'échappent sans se faire entendre, mais il vaut encore mieux, dit-il, qu'ils sortent avec bruit que d'être retenus à l'intérieur ". Beaucoup plus tard (1751), dans son épatant Art de péter, Pierre-Thomas-Nicolas Hurtaut citera le cas d'une femme qui, par coquetterie, n'avait plus pété depuis douze ans et était morte de s'être trop retenue.
Si la santé publique est en jeu, il convient de s'asseoir sur les principes et d'élargir le crepitus ventris emprisonné. De grâce, n'aggravons pas le trou de la Sécu.
S'identifier pour envoyer des commentaires.