Le Bon Père

Madrid. Suite à un appel téléphonique, la police pénètre dans une maison d’un
quartier résidentiel pour y découvrir un homme couvert de sang, prostré près
du corps de sa femme. Au côté de la victime, l’arme du crime : un couteau
portant ses empreintes. Désigné coupable, Gustavo Fonseca écope d’une longue
peine de prison. Un an plus tard, Ramon Fonseca, le père de Gustavo, entre
dans un commissariat et clame être le ravisseur de trois personnes portées
disparues. Leur point commun ? Leur lien avec la condamnation de son fils :
son avocat, le juge qui l’a envoyé en prison et une étudiante qui a témoigné
contre lui. Convaincu que tous les trois ont été soudoyés, le vieil homme
exige de la police qu’elle retrouve le véritable assassin de sa belle-fille et
qu’elle libère Gustavo. Sans cela, il les tuera, les uns après les autres. Ils
ont été enfermés à trois différents endroits, et tout est programmé pour qu’il
en meure une chaque semaine - le compte à rebours commençant immédiatement.
L’inspectrice Indira Ramos, à l’éthique aussi tenace que sa phobie des
microbes, n’aura que quelques semaines pour résoudre l’affaire avant que le «
bon père » ne mette son plan macabre à exécution. Scénariste pour la
télévision espagnole, Santiago Díaz signe avec « Le Bon Père » son deuxième
roman. Acclamé par les lecteurs et la critique, il fait maintenant partie des
grands noms du polar espagnol.