Les Secrets de la prestidigitation et de la magie, Comment on devient sorcier
EAN13
9782346149070
Éditeur
Collection XIX
Date de publication
Collection
La Petite Bibliothèque ésotérique
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Les Secrets de la prestidigitation et de la magie

Comment on devient sorcier

Collection XIX

La Petite Bibliothèque ésotérique

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782346149070
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« La magie simulée connue sous les divers noms de magie blanche, escamotage,
physique amusante, prestidigitation remonte à la plus haute antiquité.
Les Egyptiens, les Chaldéens, les Ethiopiens et les Perses ont eu de nombreux
adeptes dans cet art mystérieux.
Jamnès et Mambrès, les magiciens de Pharaon qui luttèrent contre les miracles
de Moïse ; Hermès-Trimégiste, l’inventeur de la science Hermétique ; Zamalxis,
le magicien scythe qui reçut les honneurs divins après sa mort ; Zoroastre, le
réformateur du magisme ; plus tard le philosophe Agrippa, Merlin l’enchanteur,
Paracelse le nécromancien, sont les plus célèbres magiciens, j’allais dire
escamoteurs, dont l’histoire nous ait transmis le nom.
Les prestigieux exercices de ces thaumaturges, à en juger d’après la
réputation qu’ils leur ont acquise, devaient être assurément très étonnants
pour l’époque où ils furent représentés. Toutefois il est permis de croire que
ces prétendus miracles seraient maintenant d’un bien faible effet devant des
spectateurs éclairés par des siècles de civilisation.
Pour en juger, admettons qu’il fût possible d’évoquer aujourd’hui et de
convoquer à la simple séance de l’un de nos savants, les plus habiles
magiciens de l’antiquité.
De quel étonnement ne seraient pas saisis ces vénérables enchanteurs,
lorsqu’ils verraient se dérouler devant leurs yeux les mille merveilles que
nous ont apportées, depuis eux, la pyrotechnie, la vapeur, l’aérostation,
l’électricité, la photographie etc., tons principes dont ils n’avaient pas
même rêvé l’existence.
A coup sûr notre savant passerait, à leurs yeux, séance tenante, du grade de
magicien à celui de demi Dieu, si ce n’est plus.
Ce qui nous amène tout naturellement à conclure que si l’antiquité fut le
berceau de la magie, c’est que cet art se trouvait alors dans l’enfance.
Les Grecs et les Romains eurent des artistes très ingénieux et très habiles
dans ce genre d’expériences. Moins prétentieux que leurs prédécesseurs, ces
magiciens montraient, alors, leur spectacle pour de l’argent et faisaient
d’excellentes recettes ; résultat qui, de tout temps, fut reconnu par
l’opérateur pour le meilleur de ses tours. »

Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale
de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes
classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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