- EAN13
- 9782251920290
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 06/09/2024
- Collection
- Classiques favoris
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Paru en 1950, le grand livre de Raymond Schwab (1884-1956) est une révolution
qui valut la gloire à son auteur. Grand classique, La Renaissance orientale
bouleversa la perception que le public se faisait des figures les plus
célèbres de l’histoire contemporaine de la littérature et de la philosophie.
Étrange affaire : célèbre dans le monde entier, l’ouvrage était introuvable en
France. Avec élégance, rigueur et douce imperturbabilité, Schwab y montre tout
ce que la pensée, la littérature, les sciences et les arts européens doivent
à cette redécouverte obstinée des pensées orientales qui commença au XVIIIe
siècle. La fascination exercée par l’Orient sur les sciences et les arts en
Europe entre le XVIIIe siècle et la fin du XIXe, a dessiné en profondeur les
perspectives panthéistes dans lesquelles notre civilisation a voulu définir sa
modernité. Alors que la « première Renaissance » redécouvrait au XVIe siècle
l’Antiquité gréco-romaine, cette « seconde Renaissance », aux XVIIIe et XIXe
siècles, ouvre les structures mentales de l’Europe à l’Orient. Celui-ci est
conçu à la fois comme son autre et comme son origine, puis transformé en
quelque chose qui va devenir ce qu’est notre monde. C’est la manière dont les
sources orientales ont pu donner lieu à une appropriation européenne qui
intéresse l’auteur. Dès lors le matériau qu’il inspecte est considérable :
citons pêle-mêle et parmi tant d’autres Lamartine, Hugo, Michelet, Baudelaire,
Wagner, Goethe, Nietzsche, Shelley, Leconte de Lisle, Emerson, Flaubert… Les
sources du basculement de toute une civilisation dans la grande accélération
moniste est la préoccupation majeure de ce livre. Celui-ci s’est imposé, au
fil du temps, comme une éblouissante somme d’histoire des idées tout autant
que, de l’aveu même des spécialistes, comme la plus magistrale histoire de
l’orientalisme jamais écrite. Lors de sa traduction anglaise il y a quelques
années, le Journal of Asian Studies écrivait ainsi de La Renaissance orientale
qu’il s’agissait « d’une oeuvre extraordinaire », et que « la richesse des
détails, la synthèse imaginative des matériaux, la présentation captivante y
étaient inégalées en ce domaine ». Dans le New York Times, Bernard Lewis en
personne concluait : « Le livre de Schwab apporte un magistral éclairage,
enrichissant en profondeur notre compréhension de la tradition intellectuelle
et de sa place dans l’évolution du monde occidental. » Voici ce chef-d’oeuvre
à nouveau significativement disponible pour la première fois depuis sa
parution. Une belle introduction de Thibaut Matrat fait portrait de l’auteur
en sa vie et ses livres.
qui valut la gloire à son auteur. Grand classique, La Renaissance orientale
bouleversa la perception que le public se faisait des figures les plus
célèbres de l’histoire contemporaine de la littérature et de la philosophie.
Étrange affaire : célèbre dans le monde entier, l’ouvrage était introuvable en
France. Avec élégance, rigueur et douce imperturbabilité, Schwab y montre tout
ce que la pensée, la littérature, les sciences et les arts européens doivent
à cette redécouverte obstinée des pensées orientales qui commença au XVIIIe
siècle. La fascination exercée par l’Orient sur les sciences et les arts en
Europe entre le XVIIIe siècle et la fin du XIXe, a dessiné en profondeur les
perspectives panthéistes dans lesquelles notre civilisation a voulu définir sa
modernité. Alors que la « première Renaissance » redécouvrait au XVIe siècle
l’Antiquité gréco-romaine, cette « seconde Renaissance », aux XVIIIe et XIXe
siècles, ouvre les structures mentales de l’Europe à l’Orient. Celui-ci est
conçu à la fois comme son autre et comme son origine, puis transformé en
quelque chose qui va devenir ce qu’est notre monde. C’est la manière dont les
sources orientales ont pu donner lieu à une appropriation européenne qui
intéresse l’auteur. Dès lors le matériau qu’il inspecte est considérable :
citons pêle-mêle et parmi tant d’autres Lamartine, Hugo, Michelet, Baudelaire,
Wagner, Goethe, Nietzsche, Shelley, Leconte de Lisle, Emerson, Flaubert… Les
sources du basculement de toute une civilisation dans la grande accélération
moniste est la préoccupation majeure de ce livre. Celui-ci s’est imposé, au
fil du temps, comme une éblouissante somme d’histoire des idées tout autant
que, de l’aveu même des spécialistes, comme la plus magistrale histoire de
l’orientalisme jamais écrite. Lors de sa traduction anglaise il y a quelques
années, le Journal of Asian Studies écrivait ainsi de La Renaissance orientale
qu’il s’agissait « d’une oeuvre extraordinaire », et que « la richesse des
détails, la synthèse imaginative des matériaux, la présentation captivante y
étaient inégalées en ce domaine ». Dans le New York Times, Bernard Lewis en
personne concluait : « Le livre de Schwab apporte un magistral éclairage,
enrichissant en profondeur notre compréhension de la tradition intellectuelle
et de sa place dans l’évolution du monde occidental. » Voici ce chef-d’oeuvre
à nouveau significativement disponible pour la première fois depuis sa
parution. Une belle introduction de Thibaut Matrat fait portrait de l’auteur
en sa vie et ses livres.
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