Une série de 6 volumes, Downton Abbey avec un soupçon de Lovecraft, addictif comme rarement mais pleinement excellent. Petit plus : l’éditeur a respecté les volontés de l’auteur : une sérialisation au cordeau et un format pour toutes les bourses. Ajoutons à cela la beauté de chaque objet livre, c’est LA série de l’été !

Un récit médiéval au temps des samouraïs, un dessin semblable à nul autre pareil, un combat à mort entre deux puissants seigneurs en quête de pouvoir… C’est sanglant, épique et précis comme une lame de katana.

Un roman qui parle de l’absurde/des hommes/des femmes/de toi/de moi, des enracinés /des bloqués/des verrouillés et du courage/de l’envie/du besoin de voir/de comprendre/de vivre un peu plus loin…

« Quelque part
dans le couloir
derrière une porte
se trouve l’issue. »

Un roman totalement anxiogène : chaque instant est prétexte au stress et on se demande comment le personnage fait pour tenir debout. « Tout porte à croire que l’on peut traverser la vie en expert d’à peu près n’importe quoi en se contentant de petits mmhhh pénétrés accompagnés de sourcils froncés. »

Ou je n’ai rien compris, ou ce roman de Fabrice Caro est (encore) une longue métaphore du temps qui passe et de nos vies qui nous échappent. C’est peut-être bien ça, nos vies, une piscine qui verdit et des insectes dedans, un, puis deux, puis trois, puis quatre… Et nous n’y pouvons rien.