- EAN13
- 9782914610971
- ISBN
- 978-2-914610-97-1
- Éditeur
- Archives contemporaines
- Date de publication
- 14/09/2009
- Nombre de pages
- 118
- Dimensions
- 24 x 17 x 0,9 cm
- Poids
- 200 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 616.152
- Fiches UNIMARC
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Résumé :
La biomédecine du XXIe siècle, avec ses possibilités de dépistage prénatal, offre une lecture de la vie où un couple doit exprimer, à l’annonce d’une anomalie génétique, sa volonté de transmettre ou non à sa descendance son héritage biologique. Mais, dès lors qu’on s’interroge sur le corps et la notion de personne, on est confronté à différents modèles de l’humain selon ses convictions religieuses, ses idéaux culturels et familiaux, et son expérience passée par rapport à la maladie. C’est dans ce contexte « bio-social » que des femmes immigrées originaires d’Afrique subsaharienne peuvent découvrir, en France, à l’occasion d’un accouchement que leur enfant est porteur d’une maladie génétique héréditaire appelée « drépanocytose ». Cette maladie est paradigmatique car elle fait valoir la notion de race en médecine. Elle interroge la notion de « culture d’origine », révèle des théories différentes de l’hérédité, des préjugés et des stéréotypes, des pratiques de discrimination dans un contexte politique qui risque de conduire à une racialisation des rapports sociaux.§§§Doris BONNET est directrice de recherches à l’Institut de recherche pour le développement, membre de l’UMR 196 Paris Descartes, Ined, IRD, laboratoire du Ceped, membre associé au Centre d’études africaines, EHESS (Paris).
La biomédecine du XXIe siècle, avec ses possibilités de dépistage prénatal, offre une lecture de la vie où un couple doit exprimer, à l’annonce d’une anomalie génétique, sa volonté de transmettre ou non à sa descendance son héritage biologique. Mais, dès lors qu’on s’interroge sur le corps et la notion de personne, on est confronté à différents modèles de l’humain selon ses convictions religieuses, ses idéaux culturels et familiaux, et son expérience passée par rapport à la maladie. C’est dans ce contexte « bio-social » que des femmes immigrées originaires d’Afrique subsaharienne peuvent découvrir, en France, à l’occasion d’un accouchement que leur enfant est porteur d’une maladie génétique héréditaire appelée « drépanocytose ». Cette maladie est paradigmatique car elle fait valoir la notion de race en médecine. Elle interroge la notion de « culture d’origine », révèle des théories différentes de l’hérédité, des préjugés et des stéréotypes, des pratiques de discrimination dans un contexte politique qui risque de conduire à une racialisation des rapports sociaux.§§§Doris BONNET est directrice de recherches à l’Institut de recherche pour le développement, membre de l’UMR 196 Paris Descartes, Ined, IRD, laboratoire du Ceped, membre associé au Centre d’études africaines, EHESS (Paris).
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