- EAN13
- 9791091580311
- Éditeur
- L'Atelier de l'Égrégore
- Date de publication
- 22/06/2018
- Collection
- Crime & Suspense
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9791091580311
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La charmante Malienne vida d’une traite, la tristesse dans l’âme, le verre de
whisky que l’on venait de lui tendre. Elle remercia ensuite l’employé de
l’Évasion, l’un des dancings mythiques de la capitale malienne, et sortit
après avoir posé le contenant sur le comptoir. Une fois dehors, l’air chaud
fouetta brutalement le visage de la Bamakoise qui eut l’impression d’avoir la
tête lourde. Le malaise s’accentuait au fur et à mesure qu’elle marchait. À un
moment donné, elle fut en proie au vertige. La nausée l’indisposa. Le whisky
était-il empoisonné ? Tout à coup, le vide s’installa dans son esprit et ses
jambes la lâchèrent. Elle s’écroula. Non loin de là, les derniers fêtards
eurent l’impression qu’une très forte lumière s’extirpa de la masse corporelle
qui était allongée à même le sol et se dirigea, en tourbillonnant, vers le
haut pour disparaître dans le ciel noir et très étoilé. Ainsi Aïssata Camara
rendit-elle l’âme. Elle ne danserait plus jamais au Calao, au Mandingo ou au
Yanga. Adieu l’artiste !
Pendant ce temps, dans la villa du quartier huppé de l’Hippodrome, François
Piantoni et Aminata Dembélé furent très surpris de revoir l’Homme Noir, en
pleine forme, et l’un de ses acolytes que l’on avait pourtant enfermés, bien
ligotés, dans la cave. La Malienne et le Corse tentèrent de s’enfuir, mais ils
n’eurent pas le temps d’ouvrir la porte...
Quelque chose lui avait échappé, se dit Roger Dercky. La danseuse de Bamako
était-elle l’un des maillons de cette chaîne infernale ? Était-il manipulé,
depuis le début ? Dans l’affirmative, pour quelle finalité ? Mamadou Diawoura
était-il réellement kidnappé ?
whisky que l’on venait de lui tendre. Elle remercia ensuite l’employé de
l’Évasion, l’un des dancings mythiques de la capitale malienne, et sortit
après avoir posé le contenant sur le comptoir. Une fois dehors, l’air chaud
fouetta brutalement le visage de la Bamakoise qui eut l’impression d’avoir la
tête lourde. Le malaise s’accentuait au fur et à mesure qu’elle marchait. À un
moment donné, elle fut en proie au vertige. La nausée l’indisposa. Le whisky
était-il empoisonné ? Tout à coup, le vide s’installa dans son esprit et ses
jambes la lâchèrent. Elle s’écroula. Non loin de là, les derniers fêtards
eurent l’impression qu’une très forte lumière s’extirpa de la masse corporelle
qui était allongée à même le sol et se dirigea, en tourbillonnant, vers le
haut pour disparaître dans le ciel noir et très étoilé. Ainsi Aïssata Camara
rendit-elle l’âme. Elle ne danserait plus jamais au Calao, au Mandingo ou au
Yanga. Adieu l’artiste !
Pendant ce temps, dans la villa du quartier huppé de l’Hippodrome, François
Piantoni et Aminata Dembélé furent très surpris de revoir l’Homme Noir, en
pleine forme, et l’un de ses acolytes que l’on avait pourtant enfermés, bien
ligotés, dans la cave. La Malienne et le Corse tentèrent de s’enfuir, mais ils
n’eurent pas le temps d’ouvrir la porte...
Quelque chose lui avait échappé, se dit Roger Dercky. La danseuse de Bamako
était-elle l’un des maillons de cette chaîne infernale ? Était-il manipulé,
depuis le début ? Dans l’affirmative, pour quelle finalité ? Mamadou Diawoura
était-il réellement kidnappé ?
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