Commune de Paris - mars-mai 1871 - La Franc-Maçonnerie déchirée, La Franc-Maçonnerie déchirée
EAN13
9782844548207
Éditeur
Dervy
Date de publication
Collection
L'Univers maçonnique
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Commune de Paris - mars-mai 1871 - La Franc-Maçonnerie déchirée

La Franc-Maçonnerie déchirée

Dervy

L'Univers maçonnique

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782844548207
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    17.99

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La franc-maçonnerie déchirée, mars-mai 1871
Les évènements connus sous le nom de Commune de Paris (18 mars-27 mai 1871)
commencèrent par une insurrection patriotique de la population des quartiers
Est de la capitale, scandalisée par la mollesse de Thiers et de l'armée face
aux Prussiens qui assiégeaient toujours Paris. Gouvernement et militaires
s'enfuirent à Versailles, se réorganisèrent puis revinrent en profitant des
faiblesses de défenseurs. S'ensuivirent des incendies, des destructions et une
terrible répression (la Semaine sanglante). La République se bâtira lentement
sans oublier vraiment ces crimes et ces ruines. Quelle fut l'attitude de la
Franc-maçonnerie face à cette tentative révolutionnaire animée par des idéaux
généreux qui étaient parfois aussi les siens ? Composée elle-même
partiellement, à l'époque, d'ouvriers et de gens modestes (25%), d'artisans,
de commerçants et de fonctionnaires (20 à 25%), elle sympathisa largement avec
les insurgés et participa au pouvoir communal. Certains des siens y assumèrent
d'importantes responsabilités. Elle s'illustra par plusieurs manifestations
dont une massive (29 avril) sur les remparts, avec décors et bannières qui
reçurent des balles. Elle négocia directement mais en vain avec Thiers. Sauf
exceptions, la prudence paralysa les loges de province, les dirigeants des
deux obédiences fustigeront l'insurrection, le frère Jules Simon accepta
d'être ministre à Versailles mais, amnistiés, les anciens condamnés par la
justice militaire qui avaient échappé à l'exécution sommaire seront réadmis et
fêtés (jusqu'à présent) dans leurs ateliers. La Commune de Paris, parce
qu'elle suscite de graves remords dans nos consciences, demeure mal installée
dans l'histoire de France, toujours unitariste. André Combes éclaire ici un de
ses aspects méconnus dont la franc-maçonnerie, tous comptes maintenant faits,
malgré ses tiraillements et ses déchirures, n'a pas à se repentir.
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