- EAN13
- 9782735118991
- Éditeur
- Éditions de la Maison des sciences de l’homme
- Date de publication
- 15/06/2020
- Collection
- Passerelles
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Juger des arts en musicien
Un aspect de la pensée artistique de Jean-Jacques Rousseau
Marie-Pauline Martin
Éditions de la Maison des sciences de l’homme
Passerelles
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782735118991
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La confrontation des écrits artistiques et musicaux de Jean-Jacques Rousseau
se révèle féconde en ce qu'elle permet d'observer, avec précision dans
l'esprit d’un intellectuel du siècle des Lumières, la manière dont la musique
peut être pensée et vécue, pour devenir finalement l’aune à laquelle tous les
arts sont appréciés. Posé tout d’abord comme référent, l’objet musical soumet
en effet, dans le discours de Rousseau, les autres arts à l’épreuve de sa
propre spécificité ; pensé encore comme modèle d’une conception particulière
du beau, il fournit l’instrument d’une appréciation des autres disciplines,
met en jeu leur propre statut et leur ordonnance hiérarchique. Ainsi, bien
plus qu’une pratique, l’art musical devient, pour Rousseau, une norme
esthétique, autorisant qu’il juge des arts en musicien. Exprimé avec
conviction dans ses écrits musicaux (principalement le Dictionnaire de musique
et l’Essai sur l’origine des langues), ce parti fédère par ailleurs plusieurs
de ses œuvres littéraires, biographiques et politiques. Par son analyse,
Marie-Pauline Martin propose ainsi de relire certains écrits du philosophe à
la lumière d’un enthousiasme, et même d’une foi absolue, en l’effet moral de
la musique.
se révèle féconde en ce qu'elle permet d'observer, avec précision dans
l'esprit d’un intellectuel du siècle des Lumières, la manière dont la musique
peut être pensée et vécue, pour devenir finalement l’aune à laquelle tous les
arts sont appréciés. Posé tout d’abord comme référent, l’objet musical soumet
en effet, dans le discours de Rousseau, les autres arts à l’épreuve de sa
propre spécificité ; pensé encore comme modèle d’une conception particulière
du beau, il fournit l’instrument d’une appréciation des autres disciplines,
met en jeu leur propre statut et leur ordonnance hiérarchique. Ainsi, bien
plus qu’une pratique, l’art musical devient, pour Rousseau, une norme
esthétique, autorisant qu’il juge des arts en musicien. Exprimé avec
conviction dans ses écrits musicaux (principalement le Dictionnaire de musique
et l’Essai sur l’origine des langues), ce parti fédère par ailleurs plusieurs
de ses œuvres littéraires, biographiques et politiques. Par son analyse,
Marie-Pauline Martin propose ainsi de relire certains écrits du philosophe à
la lumière d’un enthousiasme, et même d’une foi absolue, en l’effet moral de
la musique.
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