- EAN13
- 9782728315864
- Éditeur
- Publications de l’École française de Rome
- Date de publication
- 28/07/2023
- Collection
- Collection de l'École française de Rome
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les Italiens de Tunisie
La construction d’une communauté entre migrations, colonisations et colonialismes (1896-1918)
Gabriele Montalbano
Publications de l’École française de Rome
Collection de l'École française de Rome
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782728315864
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Entre la fin du XIXe siècle et la Première Guerre mondiale, le jeune État
italien connaît un vaste mouvement migratoire qui porte plusieurs millions de
ses citoyens à chercher fortune ailleurs. Si les pays américains et européens
accueillent la majeure partie de cette population, d’importantes communautés
s’installent également sur les côtes méridionales du bassin méditerranéen.
C’est notamment le cas de la Tunisie, devenue protectorat français, qui compte
près de 90 000 Italiens en 1905 pour seulement 35 000 Français. Cette majorité
démographique des Italiens ainsi que leur implication active dans le
développement économique du territoire ne sont pas sans créer des tensions
entre la France et l’Italie, pour qui la Tunisie représente une sorte de «
colonie manquée » qui vient raviver ses aspirations colonialistes en Afrique.
Cette communauté est d’autant plus singulière que les ressortissants de la
Péninsule, majoritairement ouvriers, se trouvent dans une situation
intermédiaire entre la classe dominante des colonisateurs français et celle
des colonisés tunisiens, dont ils partagent pourtant les mêmes conditions de
vie. Cet ouvrage, à travers l’exemple des Italiens de Tunisie, interroge ainsi
la manière dont une identité nationale peut se construire en dehors de toute
territorialité.
italien connaît un vaste mouvement migratoire qui porte plusieurs millions de
ses citoyens à chercher fortune ailleurs. Si les pays américains et européens
accueillent la majeure partie de cette population, d’importantes communautés
s’installent également sur les côtes méridionales du bassin méditerranéen.
C’est notamment le cas de la Tunisie, devenue protectorat français, qui compte
près de 90 000 Italiens en 1905 pour seulement 35 000 Français. Cette majorité
démographique des Italiens ainsi que leur implication active dans le
développement économique du territoire ne sont pas sans créer des tensions
entre la France et l’Italie, pour qui la Tunisie représente une sorte de «
colonie manquée » qui vient raviver ses aspirations colonialistes en Afrique.
Cette communauté est d’autant plus singulière que les ressortissants de la
Péninsule, majoritairement ouvriers, se trouvent dans une situation
intermédiaire entre la classe dominante des colonisateurs français et celle
des colonisés tunisiens, dont ils partagent pourtant les mêmes conditions de
vie. Cet ouvrage, à travers l’exemple des Italiens de Tunisie, interroge ainsi
la manière dont une identité nationale peut se construire en dehors de toute
territorialité.
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