- EAN13
- 9782402140027
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Miroirs)
- Date de publication
- 1992
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les tribulations d'un Nichôt ou L'extraordinaire providence de l'infortune
Gérard Demarcq-Morin
FeniXX réédition numérique (Miroirs)
Livre numérique
« Je m’étais réfugié, pour une commodité liée à mon tempérament de fainéant,
dans une sottise feinte. Du sot j’avais, la nature ne m’ayant point comblé,
toutes les apparences. » C’est à la fin du XVIIe siècle que débute cette
chronique alors que flotte depuis plus de vingt ans sur Lille la bannière
fleurdelisée du Roi de France sans que l’âme du peuple de la ville lui soit
acquise. Le conteur traverse cette époque troublée avec l’innocence du Candide
de Voltaire et c’est avec une grande naïveté — peut-être feinte — qu’il nous
livre ses souvenirs marqués par un penchant à la crédulité. Son entendement
est celui d’un homme du peuple mais ne croyons pas pour autant qu’il soit
incapable de philosopher ou, sur la fin de sa vie, d’analyser avec
clairvoyance les mystères de ce monde. En suivant les heurs et malheurs du
Nichôt, Gérard Demarcq, dont voici le second roman, nous fait revivre un
épisode clef de l’histoire de la Flandre Gallicane, cette province qui fut
convoitée tout au long des siècles pour la richesse de ses terres et la beauté
de ses villes. La qualité du récit nous tient en haleine et, si le héros est
(presque) imaginaire, la trame historique et tous les détails de la vie
quotidienne de ces temps nous sont restitués avec la plus rigoureuse
exactitude.
dans une sottise feinte. Du sot j’avais, la nature ne m’ayant point comblé,
toutes les apparences. » C’est à la fin du XVIIe siècle que débute cette
chronique alors que flotte depuis plus de vingt ans sur Lille la bannière
fleurdelisée du Roi de France sans que l’âme du peuple de la ville lui soit
acquise. Le conteur traverse cette époque troublée avec l’innocence du Candide
de Voltaire et c’est avec une grande naïveté — peut-être feinte — qu’il nous
livre ses souvenirs marqués par un penchant à la crédulité. Son entendement
est celui d’un homme du peuple mais ne croyons pas pour autant qu’il soit
incapable de philosopher ou, sur la fin de sa vie, d’analyser avec
clairvoyance les mystères de ce monde. En suivant les heurs et malheurs du
Nichôt, Gérard Demarcq, dont voici le second roman, nous fait revivre un
épisode clef de l’histoire de la Flandre Gallicane, cette province qui fut
convoitée tout au long des siècles pour la richesse de ses terres et la beauté
de ses villes. La qualité du récit nous tient en haleine et, si le héros est
(presque) imaginaire, la trame historique et tous les détails de la vie
quotidienne de ces temps nous sont restitués avec la plus rigoureuse
exactitude.
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