- EAN13
- 9782259289603
- Éditeur
- FeniXX rédition numérique (Plon)
- Date de publication
- 1975
- Collection
- Tribune libre
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
L’amiral Marc de Joybert s’est signalé, pour la première fois, au grand public
en prenant vigoureusement la défense de la Force française de dissuasion,
surtout vis-à-vis de certains membres de l’évêché français. On se souvient de
son apostrophe : « Mêlez-vous de vos oignons ! » lancée aux partisans du
renoncement national. Marin de vocation et de carrière, l’amiral de Joybert
aurait pu, s’il avait fait un autre choix, devenir un redoutable polémiste.
Dans la Paix nucléaire, il s’emploie à démontrer trois faits, pour lui
essentiels et inséparables : loin d’être un facteur de guerre et de
destruction, la possession de l’arme nucléaire par les grandes puissances, est
une assurance de paix, puisqu’elle rend impensable un conflit mondial dont le
vainqueur sortirait aussi anéanti que le vaincu ; d’autre part, l’équilibre
nucléaire n’est pas une question de rapport des forces, mais d’existence de
celles-ci ; enfin, la force de dissuasion française n’est, en aucune façon,
une “force d’illusion” puisque, notamment, ses sous-marins lance-engins lui
permettraient de précipiter l’apocalypse atomique sur tout adversaire dix fois
plus puissant, qui aurait cru pouvoir user de sa supériorité nucléaire pour
s’attaquer aux centres vitaux de la France. Un livre clair et passionné, mais
où jamais la passion n’aveugle l’auteur car elle n’est, chez lui, que façon
d’exprimer une conviction dont il démontre, avec une éloquence persuasive, le
bien-fondé.
*[ve]: 5e siècle
*[av. J.-C.]: avant Jésus-Christ
en prenant vigoureusement la défense de la Force française de dissuasion,
surtout vis-à-vis de certains membres de l’évêché français. On se souvient de
son apostrophe : « Mêlez-vous de vos oignons ! » lancée aux partisans du
renoncement national. Marin de vocation et de carrière, l’amiral de Joybert
aurait pu, s’il avait fait un autre choix, devenir un redoutable polémiste.
Dans la Paix nucléaire, il s’emploie à démontrer trois faits, pour lui
essentiels et inséparables : loin d’être un facteur de guerre et de
destruction, la possession de l’arme nucléaire par les grandes puissances, est
une assurance de paix, puisqu’elle rend impensable un conflit mondial dont le
vainqueur sortirait aussi anéanti que le vaincu ; d’autre part, l’équilibre
nucléaire n’est pas une question de rapport des forces, mais d’existence de
celles-ci ; enfin, la force de dissuasion française n’est, en aucune façon,
une “force d’illusion” puisque, notamment, ses sous-marins lance-engins lui
permettraient de précipiter l’apocalypse atomique sur tout adversaire dix fois
plus puissant, qui aurait cru pouvoir user de sa supériorité nucléaire pour
s’attaquer aux centres vitaux de la France. Un livre clair et passionné, mais
où jamais la passion n’aveugle l’auteur car elle n’est, chez lui, que façon
d’exprimer une conviction dont il démontre, avec une éloquence persuasive, le
bien-fondé.
*[ve]: 5e siècle
*[av. J.-C.]: avant Jésus-Christ
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