- EAN13
- 9782130841975
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 26/10/2022
- Collection
- Hors collection - Série société
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Vivre à crédit
Le conservatisme financier à l’épreuve du temps
Tanguy Séné
Puf
Hors collection - Série société
Autre version disponible
Que doit-on aux autres, et que nous doivent-ils ? Le crédit rythme notre
quotidien d'obligations chiffrées et d'échéances précises. Vivre aujourd'hui
implique donc de faire ses comptes dans une société disciplinée, prévisible,
en un mot : conservatrice. Rien ne doit changer pour que les dettes soient
honorées. « L'argent magique n'existe pas », résuma un jour un président de la
République. Mais parfois, rien n'arrive comme prévu, et le conservatisme
financier devient intenable. Il suffit d'une pandémie ou une guerre pour
bouleverser nos obligations financières. À coup d'argent magique, les banques
centrales rachètent les dettes fragiles, publiques et privées ; des
travailleurs sont payés pour vivre sans travailler ; les finances d'un État
paria sont soudainement invalidées. Est-il donc possible de réviser nos
obligations, supposées la veille inflexibles ? Peut-on éviter le pire d'un «
retour à la normale », celle de sociétés structurellement figées face aux
tragédies de notre temps comme la catastrophe climatique ?
quotidien d'obligations chiffrées et d'échéances précises. Vivre aujourd'hui
implique donc de faire ses comptes dans une société disciplinée, prévisible,
en un mot : conservatrice. Rien ne doit changer pour que les dettes soient
honorées. « L'argent magique n'existe pas », résuma un jour un président de la
République. Mais parfois, rien n'arrive comme prévu, et le conservatisme
financier devient intenable. Il suffit d'une pandémie ou une guerre pour
bouleverser nos obligations financières. À coup d'argent magique, les banques
centrales rachètent les dettes fragiles, publiques et privées ; des
travailleurs sont payés pour vivre sans travailler ; les finances d'un État
paria sont soudainement invalidées. Est-il donc possible de réviser nos
obligations, supposées la veille inflexibles ? Peut-on éviter le pire d'un «
retour à la normale », celle de sociétés structurellement figées face aux
tragédies de notre temps comme la catastrophe climatique ?
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